Vers un Sens de la Vie

“La cause de la plupart des problèmes” E

A l’occasion de la parution de “Cesser de souffrir à cause de quelque chose qui n’existe pas !”, nous vous partageons le premier chapitre :  La cause de la plupart des problèmes La plupart des destructions, des souffrances, des peines et des tracas présents sur la Terre depuis très longtemps proviennent de « quelque chose qui n’existe pas » vraiment… Le point de départ de cette réflexion est venu de la remarque d’un lecteur mettant tout le monde dans le même panier. Non ! Tous ne sont pas pourris. Il ne s’agit pas tant de ruiner des personnes et des entreprises que de leur donner envie de se transformer ! C’est Juste ! Mais encore faut-il préciser ce qui suit : il s’agit de comprendre une fois pour toutes, que la cause des problèmes actuels n’est pas située chez des personnes « corrompues » dirigeant des entreprises ou des institutions. Croire cela laisse supposer – à tort – que, changer ces responsables règlerait les problèmes. C’est à tort car ils seraient remplacés par d’autres personnes qui auront forcément des comportements analogues, ou pires. La cause est en nous toutes et nous tous, ou presque. Elle ne réside même pas dans la pensée matérialiste ou dans les religions, car se soucier de s’enrichir ou du salut de son âme c’est du pareil au même, puisqu’il s’agit de comportements liés à des désirs ou des craintes personnels. « Matérialisme » et « Spiritualité » ne sont que les deux faces d’une même erreur. Celle d’une pensée erronée générée par une illusion, un défaut de perception, si commun qu’il affecte la quasi totalité des humains. Cette illusion, qui est à l’origine de tous les comportements néfastes, c’est l’Ego. Une simple construction mentale sans aucune forme d’existence réelle, et pour tout dire une infirmité grave. Consacrez toute votre énergie à le comprendre. Pour cela au lieu de vous vexer ou de vous croire « agressés », analysez objectivement vos comportements actuels et passés sans la moindre complaisance envers vous-même. Prenez conscience que les fautes que vous aviez attribuées, ou attribuez encore, à autrui ce sont vos fautes. « Renoncer » et « lâcher prise », sont les deux maîtres mots de la conduite à tenir. Si vous faites cela, un beau jour de façon surprenante vous allez expérimenter que ce que vous aviez toujours cru être vous n’existe pas !!! Cette « expérience » qui procure un état de suprême félicité est communément nommée l’Éveil, et rien d’autre n’est l’Éveil. A partir de là, vous allez enfin Voir et saurez qu’auparavant vous étiez aveugles. Vous allez commencer à tout percevoir de façon juste. Nul besoin d’être Jésus pour obtenir cela, c’est à la portée de tout le monde, mais l’Éveil ne doit pas être désiré comme un but que l’on poursuit, car en ce cas il ne se produirait pas. Lorsque la société humaine aura en son sein un nombre suffisant de personnes capables de percevoir de façon juste, elle passera d’elle-même de la confusion actuelle à l’ordre qui sera le fruit de l’harmonie. L’homme cessera d’être un singe, il deviendra un HOMME. Le paradoxe de ce que je tente d’expliquer c’est qu’objectivement il n’y a rien de plus facile à « faire » et ce pour la simple raison qu’il n’y a rien à faire précisément. Et qu’à la fois c’est la chose au monde qui est la plus difficile à réaliser, au double sens de comprendre et d’accomplir. Elle ne peut l’être que par le Wu-Weï. Un second paradoxe, encore plus fort, est que la cause unique de tous les maux que l’homme s’inflige à lui-même et qu’il inflige aux autres, n’existe pas ! Ou, plus exactement n’existe que dans son mental. Pour celui qui Voit, ce phénomène est si étrange qu’on peut le comparer légitimement à celui de la possession d’un esprit humain par une entité externe. Pour simplifier lorsque je communique à ce sujet avec un ami proche qui Voit lui aussi, je nomme cette entité la Vipère. Mais en fait, l’on ignore, quant à son origine déjà très lointaine, si cette Vipère est créée par celui qui l’héberge ou si elle a une existence indépendante de lui. Bien que je penche pour la première explication, il se pourrait fort bien que les deux puissent être simultanément vraies. Je suis certain, par contre que la Vipère ne peut exister en nous qu’avec notre consentement.”  Chapitre 1 du livre “Cesser de souffrir à cause de quelque chose qui n’existe pas !”. Copyright VSV Cette lecture vous a interpellé ? Laissez-nous un commentaire !

La Matière est-elle consciente ?

De quoi est fait le cosmos en son état actuel? De matière me direz-vous; c’est vrai. Mais la matière n’est pas exactement ce que nous croyons communément. C’est essentiellement du vide au sein duquel certains points sont le siège de phénomènes liés à des énergies bien connues comme la gravitation ou l’électromagnétisme, mais aussi, plus étonnant et moins connu, la conscience. Constellation du Cygne – Nébuleuse L’électron : Non seulement c’est un point au sens mathématique du terme (c’est-à-dire que son volume est nul) qui, donc, n’est sans doute pas situé dans notre espace/temps, mais en plus, il vibre et change tout le temps de «spin» selon ce qui paraît être un code et, plus extraordinaire : ceux qui l’entourent se mettent au diapason de ce «spin» et retransmettent l’information reçue. Il est clair que si les électrons communiquent entre deux et échangent des informations, c’est qu’ils pensent ou du moins ont une forme de vie et de conscience. De plus, cela fonctionne comme les «bits» dans nos ordinateurs; on peut affirmer sans grand risque que l’univers est un gigantesque ordinateur qui ne cesse de se programmer lui-même! L’eau : La mémoire de l’eau, selon les découvertes de Jacques Benveniste, ou l’interaction de l’eau avec la conscience humaine, selon le Japonais Masaru Emoto : «How water reflects our consciousness», bien que contestées, ne me paraissent guère contestables. La conscience de la matière : Des scientifiques américains ont observé en détail comment les groupes d’atomes peuvent s’auto-assembler eux-mêmes, selon un «maître-plan», acte de conscience par excellence. (…) Donc, si la matière est consciente, l’univers aussi est conscient. Donc, tout est vivant et mérite le respect. Donc, les Amérindiens… Les Védas et les Taoïstes ont raison sur les Occidentaux qui, sur ce point, sont en retard sur eux. Remarquons une des possibilités extraordinaires de cette découverte : puisque la matière a une mémoire, un jour, nous devrions être capables de la lire. Chaque chose, chaque objet contient sans doute des informations capitales sur son propre passé et devient donc un formidable réservoir de connaissances, auquel dans le futur, nous aurons accès. Les chamans parlent aux plantes et aux pierres; ils ne font en quelque sorte que consulter cette mémoire. Voici une raison de plus pour ne rien détruire. Extrait du Chapitre III « Les bases d’une logique spirituelle cohérente » du livre Vers un Sens de la Vie *** Pour aller plus loin sur la mémoire de l’eau : Pourquoi le respect de l’eau est essentiel à la Vie ! La conscience de la matière illustrée par la mémoire de l’eau

La place de l’Homme dans l’univers : le

  Étudier le cosmos revient à nous étudier nous-mêmes car tout ce dont nous sommes faits en est issu et nous éclaire sur notre origine. C’est pourquoi la pensée de l’homme juste est inspirée par ces deux  seules sources : La première, dans le monde immatériel, est le «grand livre de l’univers», les dimensions informationnelles du macrocosme et du microcosme qui sous-tendent cet hologramme que nous nommons communément «réalité». La seconde, dans le monde matériel, est le «grand livre de la nature», une source beaucoup plus proche du quotidien des humains et qui peut nous aider à évoluer et à communiquer avec le «grand livre de l’univers». Ces deux choses n’en étant évidemment qu’une, que nous nommerons pour simplifier la Source-mère de toutes choses. Pour celui qui observe ces deux bases fondamentales de toute vie, il est aussi aisé de voir que la nature et le ciel, le cosmos et la vie – dans leur ensemble – passent éternellement et continuellement par une alternance d’états qui peuvent être qualifiés d’activité et de repos, ou de «manifesté» et de «non manifesté», ou d’expansion et de contraction, ou de création et de destruction, ou de vie et de mort; ou de lumière et d’ombre, etc. Cette constatation simple et immémoriale des cycles des êtres et des choses inspire l’homme juste qui ne s’effraie pas de cette impermanence et qui comprend que sa conduite doit tenir compte de ces alternances et être équilibrée entre ces deux pôles. Les sciences les plus récentes confirment le bien-fondé de cette vision holistique du monde issue des premiers peuples. C’est celle que nous vous offrons de partager, afin de sauvegarder, pour vos générations futures, ces connaissances déjà largement oubliées de la plupart et qui risquent de ne plus pouvoir être comprises du tout dans très peu de temps. Que nous enseigne la science? Qu’est-ce que le cosmos? Laissons la parole à Carl Sagan, auteur du livre «Cosmos», pour décrire sa naissance. «Il y a quinze ou vingt milliards d’années, un événement que nous avons appelé le “Big Bang” marqua le début de notre Univers. Qu’il eut lieu ne peut raisonnablement être mis en doute. Toute la matière et l’énergie maintenant contenues dans l’Univers résultent d’une concentration extrêmement dense – une sorte d’œuf cosmique (…) tout est peut-être parti d’un point mathématique sans nulle dimension. Ce qui ne veut pas dire que la matière et l’énergie étaient comprimées dans un petit coin de l’Univers actuel; c’est plutôt l’Univers tout entier – matière, énergie et espace qu’elles remplissaient – qui occupaient un très petit volume. Dans cette explosion cosmique titanesque, l’Univers a commencé une expansion qui n’a pas cessé depuis. On se fourvoierait en décrivant l’extension de l’Univers comme l’extension d’une bulle vue de l’extérieur. Par définition, rien ce que nous pourrons jamais connaître n’était à l’extérieur (…) tandis que l’espace grandissait, la matière et l’énergie suivaient cette expansion et se refroidissaient rapidement. La radiation cosmique originelle émanant de tous les coins de l’Univers peut de nos jours, être détectée par les radiotélescopes. Aux premiers âges de l’Univers, l’espace était brillamment illuminé. Avec le temps, l’étoffe de l’espace poursuivit son expansion, la radiation se refroidit et, à la lumière normale visible, l’espace devint sombre pour la première fois. Il l’est toujours. Le jeune Univers vibrait de radiation et la matière qui l’emplissait était constituée en particules élémentaires, à partir d’hydrogène et d’hélium (…) puis, de petites poches de gaz (…) se développèrent et formèrent de vastes nuages de gaz d’une texture arachnéenne. (…) Leur gravité attirait vers eux des quantités substantielles du gaz ambiant, donnant naissance à des nuages d’hydrogène et d’hélium qui allaient devenir des amas galactiques. Au sein des galaxies naissantes, des nuages beaucoup plus petits subissaient également un effondrement gravitationnel; les températures de l’intérieur s’étant élevées considérablement des réactions thermonucléaires s’ensuivirent, et les premières étoiles s’allumèrent (…) À la question “Où dans l’Univers actuel, le big bang s’est-il produit?”, la réponse est claire partout. Nous habitons un Univers où les atomes sont fabriqués au cœur des étoiles; où chaque seconde naît un millier de soleils (…) Chaque aspect de la nature révèle un profond mystère et éveille en nous un sentiment de respect émerveillé.» Si, quinze milliards d’années plus tard, tout ce que nous voyons (les étoiles, les planètes, etc. et nous-mêmes) existe, c’est bien qu’il ait fallu que l’univers s’auto-organise lui-même en se complexifiant sans cesse. Serait-ce possible? Extrait du Chapitre III “Les bases d’une logique spirituelle cohérente” du livre Vers un Sens de la Vie Pour aller plus loin : – Les mystères de la vie riches d’enseignements nous entourent, encore faut-il les voir !  – 25 photographies époustouflantes de géométrie sacrée et fractale dans la nature

Vivre l’instant présent, qu’est-ce?

Extrait du livre Vers un Sens de la Vie , Chapitre 2 “Vivre l’instant présent, qu’est-ce? On demanda un jour à un homme qui savait méditer com­ment il faisait pour être si recueilli, en dépit de toutes ses occu­pations. Il répondit : «Quand je me lève, je me lève. Quand je marche, je marche. Quand je suis assis, je suis assis. Quand je mange, je mange. Quand je parle, je parle.» Les gens l’interrompirent en lui disant : «Nous faisons de même, mais que fais-tu de plus?» «Quand je me lève, je me lève. Quand je marche, je marche. Quand je suis assis, je suis assis. Quand je mange, je mange. Quand je parle, je parle.» Les gens lui dirent encore une fois : «C’est ce que nous faisons aussi!» «Non» leur répondit-il. «Quand vous êtes assis, vous vous levez déjà. Quand vous vous levez, vous courez déjà. Quand vous courez, vous êtes déjà au but…» (…) Savoir cela n’est pas suffisant, encore faut-il pouvoir le mettre en pratique! Les trois erreurs fondamentales à éviter sont : 1.  Vouloir diriger arbitrairement son destin. C’est vain car l’ego ne possède pas cette faculté et parce que le ciel nous amène spontanément les expériences et les rencontres qui nous conviennent, mais que nous ne pouvons voir – et donc vivre – que si nous sommes dépourvus de desseins personnels. 2.  Ne pas être attentif à autrui car si l’ego se centre sur lui-même, il blesse l’ego d’autrui et il empêche ainsi l’échange entre les âmes qui est la principale source d’évolution pour celles-ci. 3.  Ne pas vivre selon sa nature propre car l’ego croit – à tort – devoir se conformer aux influences sociales et religieuses. Se faisant, il nous écarte de la voie qui est la nôtre. C’est un tort car chaque être est magnifiquement pourvu par la nature pour vivre selon sa fonction et ne peut ni trouver son bonheur, ni trouver son équilibre s’il ne se conforme pas à celle-ci, et ce, quand bien même parfois sa nature serait-elle jugée amorale ou asociale par les normes relatives en vigueur dans son environnement.Tel est l’ordre naturel des choses et du monde.” Extrait du livre Vers un Sens de la Vie , Chapitre 2

Pourquoi la logique matérialiste est-ell

Il ne faut pas perdre de vue que derrière une façade conquérante, la pensée matérialiste est en fait fondée sur la PEUR : peur de manquer d’argent, peur de perdre son emploi, peur de perdre ses richesses, peur de ne pas pouvoir rembourser ses dettes, peur d’être vaincu par les autres, peur d’être agressé par les autres, peur d’être volé, peur d’être ridiculisé, peur de perdre son influence, peur de perdre sa femme, peur de perdre ses enfants, peur d’être malade et, surtout, peur de vieillir et peur de mourir. Le combat contre ces peurs conduit au stress, à l’irritabilité, à l’angoisse, à la névrose, à la paranoïa, au fanatisme, à l’obsession du corps, à la maladie, à la cupidité, au refus de la différence chez autrui, à la critique, à l’intolérance et peut aussi conduire à la folie, au meurtre et à la mort. Ces comportements erronés amènent des fautes qu’il devient impossible de corriger sans changer de vision, sans accepter la réalité qui est de nature spirituelle. D’où l’impuissance de notre «civilisation» à gérer, prévoir et évoluer vraiment. Cette impuissance, combinée à l’exacerbation croissante des désirs matériels, conduit au viol permanent des lois du monde, qui sera la cause de notre destruction si nous ne changeons pas. Le destin de l’homme tombé sans retenue dans le piège de cette ignorance déguisée en «sagesse» – fruit de son propre faux ego – est, à proprement parler, pathétique; par le heurt constant de son faux ego aux autres ego illusoires, sa vie ne sera qu’une longue suite de combats, de peurs, de frustrations, d’angoisses et de maladies psychosomatiques en résultant, la pauvre «récompense» qu’il obtiendra par tant d’efforts et de luttes étant destinée de toutes les façons à être perdue d’avance. Il perdra son argent par la faillite, les impôts ou le vol, sa femme – si tant est qu’il lui reste assez d’énergie pour la baiser – le fera cocu et partira avec un homme plus jeune ou plus riche, il perdra ses amis, si tant est qu’il ait pu en avoir, et ses propres enfants se détacheront de lui. Si jamais – par un hasard fort rare – il parvenait au terme de sa vie en ayant réussi à conserver tout cela, il lui faudra de toute façon s’en séparer avec beaucoup de souffrances à l’instant de la mort et même après. En effet, ses fautes accumulées le feront souffrir des angoisses terribles dans le Bardo – après la mort – et amèneront des conditions matérielles de réincarnation extrêmement mauvaises, qui handicaperont gravement ses chances d’évolution spirituelle ultérieure. Cette «descente aux enfers» par paliers successifs durera aussi longtemps qu’il ne prendra pas conscience de ses erreurs, en vue de les corriger. C’est pourquoi aussi il ne faut pas du tout s’affliger de certaines pertes affectives ou financières qui sont, en fait, une bénédiction du ciel. Il s’agit d’une bénédiction car l’homme, dans l’opulence, s’attribue seul les mérites de sa réussite, oublie la Source-mère et a tendance à développer plus encore ses attachements et son faux ego. Acceptons donc nos pertes, avec la reconnaissance et le stoïcisme de Job dans la Bible! Acceptons l’argent pour ce qu’il est véritablement : une simple énergie, sans nous y attacher. Acceptons nos biens et nos plaisirs pour ce qu’ils sont vraiment : des récompenses transitoires auxquelles il ne faut pas s’attacher non plus. Ne perdons jamais de vue leur caractère éphémère, donc illusoire. LA PENSÉE MATÉRIALISTE – même si je reconnais bien volontiers qu’elle a eu sans aucun doute un effet bénéfique initial sur le développement des technosciences et donc des connaissances humaines – EST DEVENUE MAINTENANT, du fait de ses excès, UN OBSTACLE AU PROGRÈS SPIRITUEL, AU PROGRÈS SCIENTIFIQUE, AU PROGRÈS HUMAIN, AU PROGRÈS TOUT COURT. C’est l’obstacle majeur et sans éliminer cet obstacle, nous ne réussirons pas à instaurer la paix et une civilisation durable authentique sur la terre. Elle a rempli son rôle et doit désormais céder la place à une pensée plus évoluée qui est dans le droit fil de la logique. C.Q.F.D! Retrouvons d’abord, et ensuite n’oublions plus jamais le vrai sens de la vie! Cet extrait est inspiré du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 2 page 80.

Mais comment donc a-t-on pu en arriver l...

Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 1 « Le constat » page 13 Comme me l’ont dit des amis Sioux : «The White man road is a good road to die in». Mais comment donc a-t-on pu en arriver là? Analyse des origines du contexte planétaire actuel et ce vers quoi nous nous dirigeons Au cours de la seconde moitié du XXe siècle, les bases mêmes de l’existence humaine ont été bouleversées de fond en comble par des conditions de vie nouvelles, engendrées essen­tiellement par ces phénomènes concomitants qu’ont été :   1° L’effondrement du christianisme en Occident, associé à son corollaire le développement de la pensée matérialiste avec sa compétition exacerbée étendue à toute la population. 2° Le déplacement des populations rurales vers les méga­lopoles. 3° L’explosion démographique du Tiers-Monde et les déplacements de ses populations. 4° L’industrialisation planétaire de toutes les formes de productions, dont alimentaire. 5° La dégradation accélérée de tous les écosystèmes de la biosphère, dont l’humain. 6° La prise de contrôle quasi totale de toutes les ressour­ces planétaires par les dirigeants. 7° La prise de contrôle toujours plus étroite des esprits et des comportements humains par les dirigeants. Quiconque se respecte lui-même et a le souci de notre avenir et de celui de ses enfants, a donc le devoir impératif de combattre ce scénario d’apocalypse, ce qui implique un courage individuel impeccable associé à une remise en cause globale de notre façon de penser :  «Croire qu’il est possible aujourd’hui de défendre la nature, la vie – donc de sauvegarder l’intégrité de la personne humaine – sans entrer en conflit avec les idées de base de notre civilisation, est une illusion.», comme l’a remarqué R. Hainard. Le besoin d’une remise en cause globale des fondements de nos façons de penser périmées et de nous comporter est devenu pressant et ne peut plus être éludé davantage. Toute­fois, cette remise en cause est souvent bloquée par deux fac­teurs majeurs qui sont que, dans bien des cas : –   Cette lutte doit commencer en vous-même et pour cela, si nécessaire, il convient d’abord que vous ayez l’humilité d’accepter votre ignorance, puis la volonté réelle de vous en dégager; n’oubliez pas que l’orgueil associé à la paresse crée la naïveté qui est exploitée par les maîtres du monde (M.D.M.) pour vous manipuler. –   Les obstacles à une réflexion juste émanent précisément des mouvements «spirituels» qui prétendent détenir les solutions pour éviter cette apocalypse : des religions au new age en pas­sant par les sectes, toutes fondées sur des croyances tota­lement invérifiables qu’ils défendent avec le caractère entêté des ânes. Comprendre et définir ce que devraient être des fonde­ments nouveaux justes pour notre civilisation, c’est une chose aisée pour toute personne libre de croyances et possédant un esprit de synthèse clair, et si elle est animée par le désir sincère d’aider autrui. Mais le temps alloué au délai de compréhension ne pourra, hélas, n’être que court et il devrait être immédiate­ment suivi – pour vous-même, en priorité – d’actes concrets qui vous seront proposés dans ces pages ou sur le site.   Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 1 « Le constat » page 13

Des bases justes pour sortir de la crise...

Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 2 “L’erreur fondamentale de notre civilisation” page 60 Des bases justes pour sortir de la crise actuelle et  fonder une nouvelle civilisation durable Si le comportement humain est capable de créer des ano­malies assez graves pour menacer la survie de notre espèce, c’est qu’il est fondamentalement erroné. Une erreur de compor­tement peut être accidentelle ou circonstancielle et ne pas se renouveler; ce n’est pas le cas qui nous préoccupe puisque la situation créée par les comportements humains erronés actuels ne fait qu’empirer constamment. Vouloir corriger des erreurs de comportements implique beaucoup de choses car tout acte, tout comportement humain, à son début, a une pensée pour fondement. Toute pensée repose elle-même sur des postulats et des croyances de nature méta­physique et les «maîtres du monde» n’ont le pourvoir qu’ils ont sur vous QUE parce que vous acceptez implicitement leur façon de penser. Donc, il s’agit pour vous de faire un effort de remise en cause qui demande beaucoup de COURAGE, car il conduira INÉVITABLEMENT à un bouleversement TOTAL de vos façons individuelles et collectives de penser et de vivre. On ne peut pas éviter la refonte totale de vos idées et de votre civilisation. L’équation est : –   notre espèce a des comportements qui vont la faire dis­paraître à terme; –   si elle désire survivre, elle devra changer de comporte­ments; –   pour cela, elle devra choisir de nouveaux comporte­ments justes; –   se demander ce que seraient des comportements justes revient à se demander ce que seraient des pensées justes, donc une métaphysique juste, d’où découleront les bases d’une civili­sation juste; –   se demander ce que seraient des pensées justes revient à rechercher quelles sont les idées justes sur l’homme, donc sur la matière puisque nos corps sont faits de matière, sur l’univers puisque la matière dont nous sommes faits provient de celui-ci, et sur la conscience puisque nous sommes conscients, donc sur ce qu’est l’esprit, sur la vie puisque nous sommes vivants, et enfin sur la mort puisque nous sommes mortels. Voici maintenant quelle est mon intuition fondamentale : –   L’esprit, que nous ressentons tous comme source de notre conscience, n’est pas assimilable aux pensées produites par le cerveau : il est lui-même, nous, antérieur à notre corps de matière. –   Cet esprit immortel, que les religions nomment à tort âme[1], n’est pas à rechercher en dehors de l’univers matériel observable car il doit être présent dans cet univers sous une forme très concrète au sein de la matière elle-même. –   Il n’y a pas de distinction, ni d’opposition à établir entre l’esprit et la matière. –   La matière – qui, à l’origine du monde, n’existait pas encore – apparaît elle-même dès sa naissance avec des attributs de conscience et de vie, qui donc ne peuvent provenir que d’une source antérieure. –   Cette source antérieure à tout – origine de tout; cause de toutes les causes; présente en tout; active en tout – ne peut pas être matérielle puisque de la matière elle est l’origine et ses attri­buts constitutifs : la conscience et la vie la désignent comme étant de nature spirituelle. Il y a donc vraisemblablement deux univers au moins : l’un matériel soumis aux lois de l’espace/temps, dont l’existence découle du second qui est, lui, de nature toute spirituelle et ne peut pas être soumis aux lois de l’espace/temps puisque celui-ci est précisément une propriété de l’univers matériel. C’est donc dans cette direction qu’il faut rechercher s’il est possible de découvrir des fondements philosophiques justes qui puissent inspirer aux hommes de nouveaux comportements salvateurs. Aux dirigeants intègres, je recommande de méditer ces textes extraits de la Bhagavad-Gîtà, troisième chapitre, verset 21 : «Quoi que fasse un grand homme, la masse des gens mar­che toujours sur ses traces; le monde entier suit la norme qu’il établit par son exemple.» Quant à ceux qui ne sont pas intègres, ils feraient bien de s’en inspirer aussi… pour changer de comportement. [1]   Note de l’auteur : L’esprit et l’âme sont deux choses et deux concepts distincts.   Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 2 “L’erreur fondamentale de notre civilisation” page 60