La nouvelle est tombée comme un cheveux sur la soupe pour certains : La viande rouge est « probablement » cancérogène. Ce n’est pas un scoop pour la santé, mais c’est inquiétant dans le sens où l’Humanité n’a jamais autant consommé de viande depuis le siècle passé.
C’est l’occasion rêvée de faire le point sur l’épineuse question de l’alimentation, à proprement parler devenue un sport de combat ! A part de disposer de son propre potager et élevage bio, ou de chasser, rares sommes-nous à avoir la main sur ce que l’on ingurgite.
Mais revenons à la viande : réduire notre consommation de produits carnés n’est pas seulement bon pour la santé, la votre et celle de vos enfants, non ! C’EST UN EXCELLENT MOYEN DE RENDRE A LA PLANETE DES ESPACES NATURELS ET DE REPONDRE A LA FAIM DANS LE MONDE.
Lisez ce dossier et vous comprendrez pourquoi !
L’alimentation, un sujet qui fait polémique…
Il suffit de constater le peu d’inscrits que nous avions eus lors du premier cercle sur le sujet (4 en tout au lieu des 20 habituels) pour le prouver. Mais c’est avant tout lors des discussions que tout un chacun pourra s’en rendre compte : évoquer la possibilité de s’orienter vers un « petit végétarisme » (c’est-à-dire réduire sa consommation de viande) engendre une réaction épidermique : « tu sais, je suis carnivore et je ne bougerai pas ! J’aime trop la viande… »
A bat le steak à chaque repas : Nous n’avons pas toujours mangé de la viande chaque jour ! Il n’y a pas si longtemps que ça, et c’est toujours le cas en Afrique, la viande était considérée comme un met de fête : à consommer le dimanche, ou à des grandes occasions. Etions-nous pour autant en moins bonne santé ?
Le taureau broute de l’herbe, ses muscles n’en sont pas moins saillants 😉 Je ne prône pas ici le végétarisme pur et dur mais osons remettre en question notre mode de penser ! Irène Grosjean dr en naturopathie depuis 1958, explique dans un documentaire ceci : les lions, ces gros carnivores, ont des grands reins adaptés à leur consommation élevée de viande et à l’élimination de l’acide urique. Pas l’homme qui a de plus petits reins…. CQFD !
Comment déterminer le régime alimentaire de l’Homo Sapiens ? c’est une question qui s’était posée sur le forum VSV dont voici un extrait :
« Si nous désirons être en bonne santé, et si l’humanité veut survivre, elle doit adopter, non pas un végétarisme pur et dur (voire un frugivorisme censé être celui de ses origines selon la Bible) mais bien plutôt un retour à l’alimentation naturelle de ses ancêtres d’avant l’agriculture intensive (mais non d’avant la petite agriculture). Ce qu’était cette alimentation est facile à définir en observant notre dentition: l’homme est un granivore, frugivore, petit carnivore, et hormis les âges glaciaires, où somme toute – en certains lieux – il n’avait guère d’autre choix que de consommer presque uniquement du gibier, c’est ainsi qu’il se nourrissait, avec, ajoutons-le, beaucoup d’aliments crus. »
LoveMEATender, un film qui remet les idées en place
Dans ce documentaire belge sorti en 2011, et tiré d’une idée originale d’Yvan Beck, la vérité qui se cache sous notre steack est enfin révélée ! Voici sa présentation « En 2050, nous serons 9 milliards d’individus. Pour nous nourrir en viande, il faudra 36 milliards d’animaux d’élevage ! Épuisement des ressources naturelles, pollution, réchauffement climatique, la terre paie le prix. L’Homme aussi : obésité, cancers, diabète, résistance aux antibiotiques…. Élevages hors sol et viandes industrielles ont provoqué une rupture dans l’équilibre entre l’Homme, l’animal et la terre. La production fermière traditionnelle intégrée demeure la réponse adaptée aux défis de la faim dans le monde ».
On y apprend que :
– L’élevage intensif et déforestation sont liés : pour placer les bêtes et pour cultiver le soja ou le maïs qui les nourriront.
– L’élevage intensif que ce soit de bœufs, poulets ou porcs ne respectent pas l’animal : leur espace de vie sont réduits au strict minimum, certains ne voient jamais la lueur du jour, on les manipule et tue « sans sentiment »… hum… c’est très peu dire… les images parleront d’elles-mêmes pour qualifier les atrocités de ce système.
– L’élevage intensif entraîne des pollutions : des sols par un lisier en trop grande quantité que la Terre ne peut pas absorber et qui se retrouve dans les océans. C’est l’histoire des algues vertes en Bretagne. Pollution de l’air également puisque les vaches en ruminant rejettent du méthane, un gaz à effet de serre beaucoup plus puissant que le CO2. Pour rappel l’élevage est à l’origine d’un pourcentage plus élevé des gaz à effet de serre que les voitures…. Y’a pas comme un hic ? Pollution de nos corps également : nourris aux antibiotiques, ces molécules ne s’envolent pas au Paradis… Enfin tout dépend comment on le voit.
Autres faits accablants :
– Avec la quantité de céréales que l’on utilise pour nourrir les animaux d’élevage dans les pays occidentaux, on pourrait nourrir toute la population du globe. 1 seul hectare donne 7 800 000 calories avec du pain, 3 millions avec du lait mais seulement 121 576 avec de la viande. En termes de protéines, cela correspond à 255, 153 et 13 grammes respectivement (Dr Schlemmer). Une solution à la faim dans le monde ?
Résumé tiré du site http://www.viande.info/
Mais aussi qu’il existe des alternatives comme manger de la VIANDE HEUREUSE !
C’est-à-dire privilégier des animaux ayant vécu dans des conditions décentes : tout le contraire de ce que nous avons décrit précédemment. Pour cela il s’agit d’abord d’éviter les supermarchés, de choisir du bio si possible et des circuits courts, de réduire sa consommation : un élevage responsable n’est pas adapté à une consommation intensive.
Une page a justement pour but de créer des contacts entre des éleveurs responsables, travaillant en circuit courts et autonomes et respectant l’animal en tant qu’être vivant à part entière : http://planetevie.be/ou-trouver-de-la-viande-heureuse/
Pour que le monde change, l’humanité doit modifier rapidement ses habitudes alimentaires
Une conclusion extraite de la page Alimentation, notre écologie interne et ses conséquences externes .
Celle-ci, par des faits irréfutables et des idées de simple bon sens, démontre qu’une bonne façon de s’alimenter, si elle était largement adoptée, suffirait aussi par elle-même à sauver l’humanité et à régénérer notre planète pour nos enfants :
Il faut dix fois plus de terre arable pour nourrir un carnivore que pour nourrir un végétarien, et nous venons de voir à quelles conséquences la consommation de viandes nous a conduit ! Il est donc évident que par l’adoption d’une alimentation beaucoup plus végétale, et beaucoup moins animale, tous les problèmes de la famine seront résolus, comme ceux de la destruction de la terre notre mère. (…)
Adopter cette alimentation permettant de rendre à la nature, donc aux arbres, aux plantes et aux animaux, dont le gibier, des surfaces immenses, permettrait d’accroître également la variété de nos ressources en aliments naturels et gratuits, et d’améliorer la santé de tous ! Tandis que continuer à manger de la viande équivaudrait à vous suicider maintenant, vous et vos enfants, mais aussi collectivement.
Cette vérité simple, si elle est largement adoptée et appliquée, suffira par elle-même à sauver l’humanité et à régénérer notre planète.
Merci de partager largement cet article s’il vous a plu : contribuez à faire connaître ce film et la page de VSV sur l’alimentation !
Bonne lecture,
JCG
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