En cette période incertaine où nous cherchons à connaître la vérité parmi la tonne d’informations “officielles” ou non officielles qui passent… Nous republions des articles fondateurs de VSV. Celui-ci a été publié en 2011 par Alain GROBON sur “Doit-on informer des dangers actuels?”. On notera que parfois en casi 10 ans, rien ne change ! Nous vous laissons le découvrir :
Actuellement plus un seul penseur, économiste ou scientifique sérieux ne conteste que l’humanité va droit vers l’abîme. Néanmoins les personnes dont ces déclarations nuisent à leurs intérêts financent de pseudo-études pour donner à croire – mensongèrement – que les opinions sont partagées. Nous l’avons bien vu face au problème posé par le réchauffement climatique.
De plus étant donné que la plupart des gens sont couards et prêts à payer pour apaiser leurs peurs, d’innombrables papes, messies, gourous, contactés, channels et j’en passe, ne manquent pas d’exploiter ce filon en leur remontant le moral à coup d’Amour universel, d’Êtres protecteurs des hautes hiérarchies, d’Extraterrestres sauveurs, de Shift dimensionnel, voire de culte satanique et même plus prosaïquement avec de jolies anges sexuellement désirables, etc .. tout est bon pourvu que cela remplisse leurs comptes en banque (*). Les fausses informations engloutissant les vraies en nombre, le bordel le plus total règne dans les esprits.
Face à cette situation objective de confusion quelles sont les réactions les plus communes du public, et comment agir ?
- Très peu de gens pensent que “tout va bien dans le meilleur des mondes possible”, mais il y en a.
- Quelques politiciens, penseurs, ou scientifiques reconnaissent (parfois à contre cœur) que bien des choses vont mal, et promettent (timidement) que l’avenir sera meilleur, grâce aux techno-sciences notamment, mais ils le disent avec de moins en moins de conviction.
- Un nombre grandissant d’idéalistes préconisent la pensée positive, ce qui est bien, mais simultanément reconnaissent que tout va très mal, et disent qu’il faut éveiller les consciences SANS leur faire peur, ne voyant pas la contradiction qu’il y a dans cet axiome.
Les dangers actuels sont objectifs. Leur point de vue étrange est que la peur se diffuse et pourrait être (EST ?) plus dangereuse que la réalité. Il équivaut en somme à préconiser de ne rien dire car les informations actuelles sont anxiogènes par nature (micropuces, nanotechnologies, épidémies, guerres, réchauffement du climat, super-volcans, etc) donc les diffuser sans que certains lecteurs n’aient peur est tout simplement impossible. Cette demande s’inscrit dans l’attitude globale de cette civilisation qui croît pouvoir résoudre ses problèmes en débranchant les signaux d’alerte et guérir ses maux en en supprimant les symptômes.
Or ne rien diffuser serait accepter ce qui est entrain de se produire, car lutter uniquement par des moyens mentaux ne suffira bien évidemment jamais à inverser le processus de mort qui est en cours. Le Tibet n’a-t-il pas été envahi par la Chine, en dépit des pouvoirs spirituels réputés de ses habitants ? En outre la peur – si elle est gérée comme elle se doit – est un facteur positif de survie, c’est elle qui permet à l’antilope d’échapper au Guépard. Quelle proie survivrait si elle ne connaissait pas la peur ?
Enfin l’immense majorité des humains est résignée soit parce qu’elle ne s’intéresse à rien et donc n’est pas informée, soit parce qu’elle croit à une Fin du Monde imminente (qui fait partie de sa culture depuis plusieurs millénaires). Pour elle l’attitude se résume à penser que “l’on y peut rien” et qu’il y a intérêt à se noyer dans la masse des non contestataires.
Tout cela convenant parfaitement bien à la plupart des grands dirigeants du N.O.M qui se contrefoutent éperdument que la terre et les humains aillent bien ou mal dès lors que EUX vont bien (du moins ils le croient). Ils se réjouissent nécessairement d’avoir si peu d’opposition véritable.
Ils ont raison – de leur point de vue – car les chances que l’humanité s’éveille globalement et change de comportement rapidement sont hélas infimes. La nature humaine est ainsi faite que les gens ne font tout simplement rien hélas tant qu’ils ne reçoivent pas un choc énorme.
DÉMONSTRATION en pourcentages:
– Combien d’êtres humains se posent des questions sur les conséquences de leurs comportements? Réponse: 0, 01 %.
– Parmi eux combien cherchent réellement les réponses à leur questions ? Réponse: 0, 001 % – 1 sur 1.000.
– Parmi eux combien acceptent avec humilité les réponses qui heurtent leur ego ? Réponse: 0, 0001 % – 1 sur 10.000.
– Parmi eux combien changent concrètement de comportements ? Réponse: 0, 00001 % – 1 sur 100.000.
QUESTION MULTIPLE. Parmi eux:
– combien – en % – sont capables d’abandonner le confort de leurs habitudes ?
– combien – en % – sont capables de revenir à un mode de vie simple ?
– combien – en % – sont capables de renoncer à leur importance sociale ?
– combien – en % – sont capables d’affronter l’incompréhension et l’hostilité de leur entourage ?
– combien – en % – sont capables de cesser de vouloir prendre (quoi que ce soit) pour donner ?
– combien – en % – sont près à donner une part importante de leurs biens et de leur vie ?
– combien – en % – sont capables de faire preuve pour cela d’un courage impeccable ?
Réponse lucide: 0, 000001 % – un sur un million; peut-être…
Ce n’est pas une exagération pessimiste c’est un fait résultant d’une longue expérience de vie.
Toutefois ce raisonnement est statique, et de ce fait ne tient pas compte du pouvoir individuel potentiellement immense de chaque être humain sur l’ensemble de l’Univers. C’est pourquoi nous agissons au sein de sens de la vie, depuis 10 ans (NDLR : 19 ans) en ce jour, pour informer (le plus souvent des années ou des mois avant les médias populaires) des dangers de la société actuelle et que SIMULTANÉMENT nous donnons aux gens suffisamment intelligents et persévérants les moyens de développer en eux ce POUVOIR qui est bien réel.
Nous ne pensons pas possible de conduire une action sans l’autre, car c’est de l’inquiétude légitime face aux faits actuels que peut NAITRE la volonté qui permettra – par la maîtrise de soi – de s’élever au dessus d’eux par soi-même, de S’ÉVEILLER au vrai sens du terme.
Quelle que soit l’issue de la situation, la seule façon de passer ce cap est de (RE) DEVENIR CE QUE NOUS SOMMES.
Ce qui est beaucoup moins difficile qu’on ne le croit généralement.
Amitiés à tous
Alain GROBON
mardi 20 septembre 2011, 11:21