Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 2 “L’erreur fondamentale de notre civilisation” page 60
Des bases justes pour sortir de la crise actuelle et fonder une nouvelle civilisation durable
Si le comportement humain est capable de créer des anomalies assez graves pour menacer la survie de notre espèce, c’est qu’il est fondamentalement erroné. Une erreur de comportement peut être accidentelle ou circonstancielle et ne pas se renouveler; ce n’est pas le cas qui nous préoccupe puisque la situation créée par les comportements humains erronés actuels ne fait qu’empirer constamment.
Vouloir corriger des erreurs de comportements implique beaucoup de choses car tout acte, tout comportement humain, à son début, a une pensée pour fondement. Toute pensée repose elle-même sur des postulats et des croyances de nature métaphysique et les «maîtres du monde» n’ont le pourvoir qu’ils ont sur vous QUE parce que vous acceptez implicitement leur façon de penser.
Donc, il s’agit pour vous de faire un effort de remise en cause qui demande beaucoup de COURAGE, car il conduira INÉVITABLEMENT à un bouleversement TOTAL de vos façons individuelles et collectives de penser et de vivre.
On ne peut pas éviter la refonte totale de vos idées et de votre civilisation. L’équation est :
– notre espèce a des comportements qui vont la faire disparaître à terme;
– si elle désire survivre, elle devra changer de comportements;
– pour cela, elle devra choisir de nouveaux comportements justes;
– se demander ce que seraient des comportements justes revient à se demander ce que seraient des pensées justes, donc une métaphysique juste, d’où découleront les bases d’une civilisation juste;
– se demander ce que seraient des pensées justes revient à rechercher quelles sont les idées justes sur l’homme, donc sur la matière puisque nos corps sont faits de matière, sur l’univers puisque la matière dont nous sommes faits provient de celui-ci, et sur la conscience puisque nous sommes conscients, donc sur ce qu’est l’esprit, sur la vie puisque nous sommes vivants, et enfin sur la mort puisque nous sommes mortels.
Voici maintenant quelle est mon intuition fondamentale :
– L’esprit, que nous ressentons tous comme source de notre conscience, n’est pas assimilable aux pensées produites par le cerveau : il est lui-même, nous, antérieur à notre corps de matière.
– Cet esprit immortel, que les religions nomment à tort âme[1], n’est pas à rechercher en dehors de l’univers matériel observable car il doit être présent dans cet univers sous une forme très concrète au sein de la matière elle-même.
– Il n’y a pas de distinction, ni d’opposition à établir entre l’esprit et la matière.
– La matière – qui, à l’origine du monde, n’existait pas encore – apparaît elle-même dès sa naissance avec des attributs de conscience et de vie, qui donc ne peuvent provenir que d’une source antérieure.
– Cette source antérieure à tout – origine de tout; cause de toutes les causes; présente en tout; active en tout – ne peut pas être matérielle puisque de la matière elle est l’origine et ses attributs constitutifs : la conscience et la vie la désignent comme étant de nature spirituelle.
Il y a donc vraisemblablement deux univers au moins : l’un matériel soumis aux lois de l’espace/temps, dont l’existence découle du second qui est, lui, de nature toute spirituelle et ne peut pas être soumis aux lois de l’espace/temps puisque celui-ci est précisément une propriété de l’univers matériel.
C’est donc dans cette direction qu’il faut rechercher s’il est possible de découvrir des fondements philosophiques justes qui puissent inspirer aux hommes de nouveaux comportements salvateurs.
Aux dirigeants intègres, je recommande de méditer ces textes extraits de la Bhagavad-Gîtà, troisième chapitre, verset 21 :
«Quoi que fasse un grand homme, la masse des gens marche toujours sur ses traces; le monde entier suit la norme qu’il établit par son exemple.»
Quant à ceux qui ne sont pas intègres, ils feraient bien de s’en inspirer aussi… pour changer de comportement.
[1] Note de l’auteur : L’esprit et l’âme sont deux choses et deux concepts distincts.
Cet article est extrait du livre Vers un Sens de la Vie, Chapitre 2 “L’erreur fondamentale de notre civilisation” page 60
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