Étudier le cosmos revient à nous étudier nous-mêmes car tout ce dont nous sommes faits en est issu et nous éclaire sur notre origine. C’est pourquoi la pensée de l’homme juste est inspirée par ces deux seules sources :
- La première, dans le monde immatériel, est le «grand livre de l’univers», les dimensions informationnelles du macrocosme et du microcosme qui sous-tendent cet hologramme que nous nommons communément «réalité».
- La seconde, dans le monde matériel, est le «grand livre de la nature», une source beaucoup plus proche du quotidien des humains et qui peut nous aider à évoluer et à communiquer avec le «grand livre de l’univers».
Ces deux choses n’en étant évidemment qu’une, que nous nommerons pour simplifier la Source-mère de toutes choses.
Pour celui qui observe ces deux bases fondamentales de toute vie, il est aussi aisé de voir que la nature et le ciel, le cosmos et la vie – dans leur ensemble – passent éternellement et continuellement par une alternance d’états qui peuvent être qualifiés d’activité et de repos, ou de «manifesté» et de «non manifesté», ou d’expansion et de contraction, ou de création et de destruction, ou de vie et de mort; ou de lumière et d’ombre, etc.
Cette constatation simple et immémoriale des cycles des êtres et des choses inspire l’homme juste qui ne s’effraie pas de cette impermanence et qui comprend que sa conduite doit tenir compte de ces alternances et être équilibrée entre ces deux pôles.
Les sciences les plus récentes confirment le bien-fondé de cette vision holistique du monde issue des premiers peuples. C’est celle que nous vous offrons de partager, afin de sauvegarder, pour vos générations futures, ces connaissances déjà largement oubliées de la plupart et qui risquent de ne plus pouvoir être comprises du tout dans très peu de temps.
Que nous enseigne la science?
Qu’est-ce que le cosmos?
Laissons la parole à Carl Sagan, auteur du livre «Cosmos», pour décrire sa naissance.
«Il y a quinze ou vingt milliards d’années, un événement que nous avons appelé le “Big Bang” marqua le début de notre Univers. Qu’il eut lieu ne peut raisonnablement être mis en doute. Toute la matière et l’énergie maintenant contenues dans l’Univers résultent d’une concentration extrêmement dense – une sorte d’œuf cosmique (…) tout est peut-être parti d’un point mathématique sans nulle dimension.
Ce qui ne veut pas dire que la matière et l’énergie étaient comprimées dans un petit coin de l’Univers actuel; c’est plutôt l’Univers tout entier – matière, énergie et espace qu’elles remplissaient – qui occupaient un très petit volume. Dans cette explosion cosmique titanesque, l’Univers a commencé une expansion qui n’a pas cessé depuis. On se fourvoierait en décrivant l’extension de l’Univers comme l’extension d’une bulle vue de l’extérieur. Par définition, rien ce que nous pourrons jamais connaître n’était à l’extérieur (…) tandis que l’espace grandissait, la matière et l’énergie suivaient cette expansion et se refroidissaient rapidement. La radiation cosmique originelle émanant de tous les coins de l’Univers peut de nos jours, être détectée par les radiotélescopes. Aux premiers âges de l’Univers, l’espace était brillamment illuminé. Avec le temps, l’étoffe de l’espace poursuivit son expansion, la radiation se refroidit et, à la lumière normale visible, l’espace devint sombre pour la première fois. Il l’est toujours.
Le jeune Univers vibrait de radiation et la matière qui l’emplissait était constituée en particules élémentaires, à partir d’hydrogène et d’hélium (…) puis, de petites poches de gaz (…) se développèrent et formèrent de vastes nuages de gaz d’une texture arachnéenne. (…) Leur gravité attirait vers eux des quantités substantielles du gaz ambiant, donnant naissance à des nuages d’hydrogène et d’hélium qui allaient devenir des amas galactiques. Au sein des galaxies naissantes, des nuages beaucoup plus petits subissaient également un effondrement gravitationnel; les températures de l’intérieur s’étant élevées considérablement des réactions thermonucléaires s’ensuivirent, et les premières étoiles s’allumèrent (…)
À la question “Où dans l’Univers actuel, le big bang s’est-il produit?”, la réponse est claire partout. Nous habitons un Univers où les atomes sont fabriqués au cœur des étoiles; où chaque seconde naît un millier de soleils (…) Chaque aspect de la nature révèle un profond mystère et éveille en nous un sentiment de respect émerveillé.»
Si, quinze milliards d’années plus tard, tout ce que nous voyons (les étoiles, les planètes, etc. et nous-mêmes) existe, c’est bien qu’il ait fallu que l’univers s’auto-organise lui-même en se complexifiant sans cesse. Serait-ce possible?
Extrait du Chapitre III “Les bases d’une logique spirituelle cohérente” du livre Vers un Sens de la Vie
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