Au sommaire : 1. La disparition de la nature est voulue, pourquoi ? 2. La destruction de la Nature est complètement inéluctable car toutes les mesures prises pour l’enrayer s’avèrent inefficaces! 3. QUELLE SOLUTION RESTE-IL ? APPEL A AGIR ! Percevons bien que la destruction de la Nature est voulue! Et la raison en est de développer les marchés. La cupidité ne saurait expliquer ce qui pousse un multimilliardaire à amasser encore plus de milliards. Il joue dans une autre catégorie : ce qui le pousse, c’est l’aspiration à dominer. Comme nous l’avons déjà indiqué, qui dit domination dit esclaves, or aucun homme ne saurait être réduit en esclavage tant qu’il est encore connecté avec la nature. C’est la raison pour laquelle il faut détruire la nature : cela est absolument nécessaire si l’on veut réduire ne serait-ce qu’un seul homme en esclavage. 1. La disparition de la nature est, en effet, une conséquence inéluctable d’une société d’économie ultralibérale dont le profit immédiat, ou à court terme, est la raison d’être, pourquoi ? Les raisons sont les suivantes : 1 – La production de la nature a été estimée à 55.000 milliards de dollars par an par un groupe de scientifiques de l’Institute for Ecological Economics de l’Université du Maryland en 1997, somme colossale qui échappe au marché mondial ; or il est évident que toute suppression d’une ressource naturelle permet un accroissement corollaire du marché du produit artificiel analogue. A titre d’exemple : la pollution des fontaines – source d’eau autrefois gratuite pour la population – et en général de l’eau douce naturelle, a permis le développement du marché des industries de traitement de l’eau et des eaux vendues en bouteilles. Regardez à ce sujet la vidéo comique mais non moins vraie de Franck LEPAGE sur l’eau potable. 2 – Un système économique capitaliste libéral est composé de multiples centres décisionnels autonomes qui ne peuvent prendre en considération que leurs objectifs propres. Prendre en compte les coûts à long-terme de la dégradation de l’environnement, n’est pas de leur ressort, mais même si cela l’était, ils ne pourraient pas le faire : l’accroissement prohibitif du coût de leurs produits feraient disparaître ceux-ci face à une concurrence mondiale ayant moins de scrupules. 3 – Les modèles économiques actuels ne prennent pas en compte dans les bilans nationaux et planétaires ces valeurs que sont : la production d’oxygène, la fixation du gaz carbonique par les forêts et les océans, la régulation de la température, la protection contre les rayonnements solaires, le recyclage chimique, la répartition des pluies, la production d’eau potable, la production d’aliments, etc. Ils ne le peuvent pas le faire car cela équivaudrait à démontrer que notre économie, gaspilleuse de ces ressources, est en fait gravement déficitaire et donc condamnée à terme. 4 – A ces 3 facteurs matériels s’ajoute un facteur psychosocial, en effet la production et la vente des biens artificiels nécessite des humains conditionnés à les produire et à les consommer. Or la contemplation de la nature donne aux hommes d’autres valeurs et d’autres aspirations, celles-ci toutes spirituelles, de telle sorte qu’ils en deviennent réfractaires au conditionnement politico-économique et que de ce fait ils constituent une menace pour l’ordre établi, déjà précaire en raison des contradictions du système. Dernier exemple criant extrait d’une autre article “LA SITUATION DU MONDE EMPIRE DE JOUR EN JOUR” : “Les états avaient dit qu’ils n’avaient pas assez d’argent pour réaliser les huit objectifs du millénaire décidés par l’ONU, c’est-à-dire notamment mettre fin à l’extrême misère, à la famine et à l’absence d’éducation. Depuis l’an 2000, les Etats les plus riches n’ont pas trouvé les 82 milliards de dollars par an pendant cinq ans nécessaires pour atteindre ces huit objectifs et ils n’en ont pas trouvés non plus pour sauver la Terre qui est le seul et unique support de tout ce qui est vivant. Il est possible que l’idée ne leur en soit même pas venue. Mais dans un temps record ils ont été capables de réunir au moins 3000 milliards de $ pour sauver un système bancaire largement responsable lui-même des fléaux qui détruisent le vivant sur cette planète. Je ne dis pas qu’ils aient eu tort de sauver la bourse et certaines banques. Mais qu’ils ne fassent rien pour le reste est une honte ! Le dessin illustre ce que sera la prochaine étape. Ne croyez pas ce que soit une exagération, c’est juste pour dans quelque temps … 2. La destruction de la Nature est complètement inéluctable car toutes les mesures prises pour l’enrayer s’avèrent inefficaces. Par exemple : – Les experts – au vu des observations satellites – ont pu déterminer qu’au rythme des coupes de bois réelles, dont 70 % sont illégales, il n’ y aura plus aucune forêt primaire nulle part au monde dans 20 ans, alors qu’elles abritent 90 % des espèces tant animales que végétales de notre planète, qui donc vont disparaître avec du même coup. De même pour tous les peuples qui vivent de ces forêts, comme les pygmées qui sont déjà menacés. – Selon les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), 1,42 million de kilomètres carrés de forêts naturelles ont disparu entre 1990 et 2000. C’est deux fois et demi la surface de la France. Un taux de déboisement supérieur à celui de la décennie précédente (1,36 million de kilomètres carrés). – 130 ministres de l’environnement réunis dans le but d’arrêter cela, ont constaté qu’ils ne peuvent rien faire, notamment en raison du refus des 3 états principalement concernés : le Brésil, le Canada et la Malaisie. – Les Indonésiens eux n’ont pas coupé leur forêt : c’est trop lent à leur goût, ils la brûlent pour dégager plus vite des espaces à exploiter, grâce à quoi mon île (Phuket) qui est à plusieurs milliers de Km de là a été plongée dans la fumée pendant deux ans. – La firme BP, vient de demander l’autorisation d’exploiter l’Arctique pour en extraire le pétrole, et
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