Vers un Sens de la Vie

Le point bleu pâle, un texte de Carl SAG

Pour rester informée des actualités écologiques, je me suis abonnée à la newsletter d’Hugo Clément. Il présente notamment l’émission “Sur le Front” sur France 5. Dans son envoi du jour, 1er mai 2024, il partage le texte d’un scientifique que mon père Alain Grobon admirait. Carl SAGAN. Ce dernier a écrit un texte, qui figure dans son livre de 1994 “Pale Blue Dot“, pour exprimer ses sentiments face à cette photographie : Elle a été prise en 1990 par la sonde Voyager à plus de 6 milliards de km. Hugo CLEMENT a été bouleversé par sa lecture, et effectivement ce texte permet de relativiser nos soucis et de mettre en lumière la chance incroyable de vivre sur le bijou “TERRE”. Le voici donc : “Regardez ce point. C’est ici. C’est notre foyer. C’est nous. Sur lui, tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui aient jamais vécu, ont vécu leur vie. Toute la somme de nos joies et de nos souffrances, des milliers de religions aux convictions assurées, d’idéologies et de doctrines économiques, tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les jeunes couples d’amoureux, tous les pères et mères, tous les enfants pleins d’espoir, les inventeurs et les explorateurs, tous les professeurs de morale, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici, sur un grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil. La Terre est une toute petite scène dans une vaste arène cosmique. Songez aux fleuves de sang déversés par tous ces généraux et ces empereurs afin que, nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d’une fraction d’un point. Songez aux cruautés sans fin perpétrées par les habitants d’un recoin de ce pixel sur les habitants à peine distinguables d’un autre recoin, comme ils peinent à s’entendre, comme ils sont prompts à s’entre-tuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, l’importance que nous nous imaginons avoir, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’univers, sont mises en question par ce point de lumière pâle. Notre planète est une infime tache solitaire enveloppée par la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité, dans toute cette immensité, il n’y a aucun signe qu’une aide viendra d’ailleurs nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu’à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n’y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S’installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment c’est sur Terre que nous prenons position. On a dit que l’astronomie incite à l’humilité et fortifie le caractère. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la folie des vanités humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous ayons jamais connue.” CARL SAGAN : Pale Blue Dot (le point bleu pâle), 1994

Devons-nous, ou non, informer des danger...

En cette période incertaine où nous cherchons à connaître la vérité parmi la tonne d’informations “officielles” ou non officielles qui passent… Nous republions des articles fondateurs de VSV. Celui-ci a été publié en 2011 par Alain GROBON sur “Doit-on informer des dangers actuels?”. On notera que parfois en casi 10 ans, rien ne change ! Nous vous laissons le découvrir :  Actuellement plus un seul penseur, économiste ou scientifique sérieux ne conteste que l’humanité va droit vers l’abîme. Néanmoins les personnes dont ces déclarations nuisent à leurs intérêts financent de pseudo-études pour donner à croire – mensongèrement – que les opinions sont partagées. Nous l’avons bien vu face au problème posé par le réchauffement climatique. De  plus étant donné que la plupart des gens sont couards et prêts à payer pour apaiser leurs peurs, d’innombrables papes, messies, gourous, contactés, channels et j’en passe, ne manquent pas d’exploiter ce filon en leur remontant le moral à coup d’Amour universel, d’Êtres protecteurs des hautes hiérarchies, d’Extraterrestres sauveurs, de Shift dimensionnel, voire de culte satanique et même plus prosaïquement avec de jolies anges sexuellement désirables, etc .. tout est bon pourvu que cela remplisse leurs comptes en banque (*). Les fausses informations engloutissant les vraies en nombre, le bordel le plus total règne dans les esprits. Face à cette situation objective de confusion quelles sont les réactions les plus communes du public, et comment agir ? Très peu de gens pensent que “tout va bien dans le meilleur des mondes possible”, mais il y en a. Quelques politiciens, penseurs, ou scientifiques reconnaissent (parfois à contre cœur) que bien des choses vont mal, et promettent (timidement) que l’avenir sera meilleur, grâce aux techno-sciences notamment, mais ils le disent avec de moins en moins de conviction. Un nombre grandissant d’idéalistes préconisent la pensée positive, ce qui est bien, mais simultanément reconnaissent que tout va très mal, et disent qu’il faut éveiller les consciences SANS leur faire peur, ne voyant pas la contradiction qu’il y a dans cet axiome. Les dangers actuels sont objectifs. Leur point de vue étrange est que la peur se diffuse et pourrait être (EST ?) plus dangereuse que la réalité. Il équivaut en somme à préconiser de ne rien dire car les informations actuelles sont anxiogènes par nature (micropuces, nanotechnologies, épidémies, guerres, réchauffement du climat, super-volcans, etc) donc les diffuser sans que certains lecteurs n’aient peur est tout simplement impossible. Cette demande s’inscrit dans l’attitude globale de cette civilisation qui croît pouvoir résoudre ses problèmes en débranchant les signaux d’alerte et guérir ses maux en en supprimant les symptômes. Or ne rien diffuser serait accepter ce qui est entrain de se produire, car lutter uniquement par des moyens mentaux ne suffira bien évidemment jamais à inverser le processus de mort qui est en cours. Le Tibet n’a-t-il pas été envahi par la Chine, en dépit des pouvoirs spirituels réputés de ses habitants ? En outre la peur – si elle est gérée comme elle se doit – est un facteur positif de survie, c’est elle qui permet à l’antilope d’échapper au Guépard. Quelle proie survivrait si elle ne connaissait pas la peur ? Enfin l’immense majorité des humains est résignée soit parce qu’elle ne s’intéresse à rien et donc n’est pas informée, soit parce qu’elle croit à une Fin du Monde imminente (qui fait partie de sa culture depuis plusieurs millénaires). Pour elle l’attitude se résume à penser que “l’on y peut rien” et qu’il y a intérêt à se noyer dans la masse des non contestataires. Tout cela convenant parfaitement bien à la plupart des grands dirigeants du N.O.M qui se contrefoutent éperdument que la terre et les humains aillent bien ou mal dès lors que EUX vont bien (du moins ils le croient). Ils se réjouissent nécessairement d’avoir si peu d’opposition véritable. Ils ont raison – de leur point de vue – car les chances que l’humanité s’éveille globalement et change de comportement rapidement sont hélas infimes. La nature humaine est ainsi faite que les gens ne font tout simplement rien hélas tant qu’ils ne reçoivent pas un choc énorme. DÉMONSTRATION en pourcentages: – Combien d’êtres humains se posent des questions sur les conséquences de  leurs comportements? Réponse: 0, 01 %. – Parmi eux combien cherchent réellement les réponses à leur questions ? Réponse: 0, 001 % – 1 sur 1.000. – Parmi eux combien acceptent avec humilité les réponses qui heurtent leur ego ? Réponse: 0, 0001 % – 1 sur 10.000. – Parmi eux combien changent concrètement de comportements ? Réponse: 0, 00001 % – 1 sur 100.000.  QUESTION MULTIPLE. Parmi eux: – combien – en % – sont capables d’abandonner le confort de leurs habitudes ? – combien – en % – sont capables de revenir à un mode de vie simple ? – combien – en % – sont capables de renoncer à leur importance sociale ? – combien – en % – sont capables d’affronter l’incompréhension et l’hostilité de leur entourage ? – combien – en % – sont capables de cesser de vouloir prendre (quoi que ce soit) pour donner ? – combien – en % – sont près à donner une part importante de leurs biens et de leur vie ? – combien – en % – sont capables de faire preuve pour cela d’un courage impeccable ? Réponse lucide: 0, 000001 % – un sur un million; peut-être… Ce n’est pas une exagération pessimiste c’est un fait résultant d’une longue expérience de vie. Toutefois ce raisonnement est statique, et de ce fait ne tient pas compte du pouvoir individuel potentiellement immense de chaque être humain sur l’ensemble de l’Univers. C’est pourquoi nous agissons au sein de sens de la vie, depuis 10 ans (NDLR : 19 ans) en ce jour, pour informer (le plus souvent des années ou des mois avant les médias populaires) des dangers de la société actuelle et que SIMULTANÉMENT nous donnons aux gens suffisamment intelligents et persévérants les moyens de développer en eux ce POUVOIR qui

JE SAIS QUE JE NE SAIS PAS – comment vid

  – Pourquoi es-tu venu vers nous ? – Pour apprendre. – Nous avons essayé d’apprendre à ceux de ton peuple ! Il est très dur d’emplir une coupe qui est déjà pleine. – Moi ma coupe est vide. (…) C’est décidé. Ma fille t’enseignera nos usages. Apprends bien, Jake Sully, et nous verrons s’il y a moyen de te guérir de ta folie. Citation et image extraites du film AVATAR de James CAMERON     Ce passage d’Avatar est l’un de mes préférés. Il me fait sourire à chaque fois.   Mais quelle est donc cette folie dont parle la chamane ?   Au regard de l’état du monde, il y aurait bien des raisons d’évoquer “la folie humaine” : -folie de penser que tout ira mieux en ne changeant rien -folie de nous croire en tant qu’êtres humains séparés de notre mère la Terre, alors que nous dépendons de l’air, de l’eau, de la terre et des multitudes de choses que nous offre la planète -folie de vouloir tous nous ressembler alors que la vie est un modèle exemplaire de diversité, deux flocons de neige ne seront jamais identiques…   Mais peut-être que la pire des folies vient de l’égo. De l’absence de remise en question. Du refus d’apprendre.   Peut-être que la folie est tout simplement de ne pas savoir dire “Je ne sais pas”, de ne pas “vider sa coupe”… La clé pour commencer est de s’ouvrir à l’hypothèse que… nous ne sachions pas tout. Mieux encore : que nos croyances puissent être fondées sur des faits erronés (pour peu qu’il y ait des faits), que ce que avions cru vrai autrefois puisse être faux aujourd’hui. Pensez toujours à l’histoire de la terre plate au centre de l’univers… Evidemment, cela exige une auto-observation de soi exigeante. Nous sommes notre pire ennemi ou notre meilleur ami… Cela passe par des choses très simples comme s’apercevoir des préjugés qui se forment en nous en moins d’une demi-seconde. Par exemple quand on vous a présenté Brigitte la fois passée qui était vêtue d’un pantalon large, d’adorables tongs en cuir et d’un bandana coloré noué autour du crâne. C’est alors qu’une voix intérieure est apparue… Tiens elle est habillée baba-cool celle-là, elle doit être branchée altermondialiste et manger bio. Je suis sure qu’elle n’a pas de mec !   Bon, j’exagère sans doute, vous n’êtes certainement pas aussi tranchée que moi :-p   Tout cela pour dire, que ce que l’on appelle méditation ou attention juste, peut d’abord se traduire par des réflexes simples. Des réflexes qui permettront de comprendre les mécanismes de notre esprit et des pièges qu’il nous tend. C’est alors qu’un beau jour on se dira “mais qu’est-ce que j’ai été con!” en souriant, et oui car l’humour est le meilleur des remèdes ! Je suis certaine que vous aussi, vous avez des anecdotes où oui vous vous êtes trompé et vous avez beaucoup appris. N’est-ce pas ce dont nous avons besoin aujourd’hui ? Apprendre des uns des autres. Les peuples primitifs détiennent une connaissance précieuse sur la nature qui les entourent et avec laquelle ils vivent en communion. La nature est source d’inspiration pour la science. Ces Hommes sont sources d’inspiration pour nous, et vice-versa.   Alors gardons à l’esprit cette sagesse des anciens par cette célèbre maxime attribuée au philosophe grec Socrates “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”… 😉       Amitiés, Julie-Céline   Sources : (1) Pour en savoir plus sur Socrates (2) Le cadeau, qui va vous procurer une sérénité parfaite : l’Attention juste (3) Nos erreurs sont nos meilleurs guides

[Dossier] Le respect de SOI – compte-ren

[Dossier] Le respect de SOI – compte-rendu de la soirée du 16 novembre [ASSO VSV]

  Mercredi 16 novembre, avait lieu le 2ème épisode des apéro-intello-festif sur le Respect à Lyon. Thématique 2016/17 de l’association Vers un Sens de la Vie, c’est le respect de SOI qui a fait l’objet de très beaux échanges ce soir-là. Ahlem, nouvelle adhérente, avait préparé avec brio le sujet pour lancer la discussion. Voici le compte-rendu des échanges agrémenté d’autres réflexions…   Sommaire :  Rappel : quelle définition du RESPECT ? Lorsque nous disons « moi », de quoi et de qui s’agit-il au juste ? Vision bouddhiste Descartes Jacques SALOME Y a t-il des prérequis au respect de soi ? Quelle juste place doit on laisser au respect de soi ? Par quoi passe le respect de SOI ? Un résumé de nos recherches. Rappel : quelle définition du RESPECT ? Ø Du latin « respectus » = égard, ne pas porter atteinte à… Ø Le Robert : « attitude qui consiste à ne pas porter atteinte  à une chose », « considération portée à », Ø « Entre exigence et tolérance… » La fois passée, définir le RESPECT n’avait pas été si évident ! Lisez “Le Respect comme valeur première ?” et Le Respect est La Valeur Première (Site Sens-de-la-vie.com) Lorsque nous disons « moi », de quoi et de qui s’agit-il au juste ? Ahlem a choisit de 3 regards différents pour y répondre : La vision bouddhiste Descartes Jacques SALOME 1/ La Vision Bouddhiste  Beaucoup de personnes ont été sensibles à la définition bouddhiste : La connaissance de soi est un facteur déterminant dans le respect de soi. Connaître, accepter et faire respecter nos limites permet de savoir ce que l’on peut faire (capacité physique et intellectuelle), ce que l’on accepte de faire pour soi et pour les autres. Et parfois de tenir sa position contre les autres quand ceux ci nous poussent vers une direction contraire à nos désirs. Nécessité d’appréhender notre fonctionnement avec bienveillance et douceur La méditation joue un rôle essentiel pour se connaître La notion de respect de soi dans l’approche bouddhiste est singulière : ce que l’on nomme communément EGO ou MOI n’existe pas tel que nous l’imaginons en occident. En fait, l’idée que nous avons de nous-mêmes est fausse :  “Nous imaginons qu’au plus profond de nous-mêmes siège une entité durable qui confère une identité et une continuité à notre personne. Cela nous semble si évident que nous ne jugeons pas nécessaire d’examiner plus attentivement cette intuition. Pourtant, dès que l’on analyse sérieusement la nature du « moi », l’on s’aperçoit qu’il est impossible d’identifier une entité distincte qui puisse y correspondre. En fin de compte, il s’avère que l’ego n’est qu’un concept que nous associons au continuum d’expériences qu’est notre conscience. Nous pourrions penser qu’en consacrant la majeure partie de notre temps à satisfaire et à renforcer cet ego, nous adoptons la meilleure stratégie pour atteindre le bonheur. Mais c’est faire ainsi un mauvais pari, car c’est tout le contraire qui se produit. L’ego ne peut procurer qu’une confiance factice, construite sur des attributs précaires — le pouvoir, le succès, la beauté et la force physiques, le brio intellectuel et l’opinion d’autrui — et sur tout ce qui constitue notre image. Une confiance en soi digne de ce nom est tout autre. C’est paradoxalement une qualité naturelle de l’absence d’ego. La confiance en soi qui ne repose pas sur l’ego est une liberté fondamentale qui n’est plus soumise aux contingences émotionnelles, une invulnérabilité face aux jugements d’autrui, une profonde acceptation intérieure des circonstances, quelles qu’elles soient.” Article de Matthieu RICARD D’après le bouddhiste les 5 agrégats qui nous composent sont : celui de la matière, celui des sensations, celui des émotions, celui des perceptions, et celui de la fonction mentale. Les agrégats des sensations, des émotions, et des idées, sont distincts de l’agrégat des perceptions et faussent celles-ci. Ce qui fausse notre perception provient de l’intellect ou de l’émotion (ou des deux) qui, l’un et l’autre, créent des projections mentales faisant écran à la réalité.  On voit à quel point ce que l’on croyait être MOI est en fait tout autre chose !  Lire pour approfondir la vision bouddhiste :  “Cesser de souffrir à cause de quelque chose qui n’existe pas !” un livre de la collection de VSV. “L’idée que nous avons de la structure de nous-même est fausse” par Ampéwi Nunpa “La véritable confiance en soi se lève quand l’illusion de l’ego est dissipée” par Matthieu RICARD “Le cadeau, qui va vous procurer une sérénité parfaite : l’Attention juste” par Ampéwi Nunpa “Le respect de soi” dans le bouddhisme   2/ Descartes fondateur de la pensée cartésienne… Auteur du fameux « Je pense donc je suis »  La conscience de ma pensée me prouve que je suis, et que mon existence en découle comme d’une preuve… Je suis un sujet pensant donc j’existe. C’est un peu le contraire de la vision bouddhiste 😉  Notons que la vision des Descartes qui considère les animaux comme des choses non pensantes, des machines, a participé à considérer l’humain distinct de la nature ce qui est une profonde connerie ! Notons que cette vision matérialiste anime encore une bonne partie de la plénète. Lire à ce sujet : Pourquoi la logique matérialiste est-elle fausse ?   3/ Jacques SALOME Ce psychosociologue a donné une définition du respect de soi :  Pouvoir se respecter, c’est s’appuyer sur la capacité de s’aimer soi avec suffisamment de confiance pour pouvoir se définir, s’affirmer et se différencier face aux attentes et demandes de l’autre, surtout si celles-ci nous paraissent envahissantes, excessives ou trop différentes de nos valeurs ou de nos choix de vie. Ainsi chacun aura à se confronter à ses zones d’intolérance, en particulier quand la demande de l’autre ne correspond pas à son ressenti ou à ses sentiments du moment. Il a aussi écrit : Car nous sommes toujours trois dans une rencontre : l’autre, moi, et la relation qui nous relie. Cette relation, que je symbolise souvent par une écharpe, a deux ancrages, l’un chez l’autre, l’autre chez moi. A partir de là, Robert un adhérent a proposé 3 cercles bio-psycho-socio : – bio : (je-matériel). Le corps, une

Comment voyez-vous le Monde ?

Chers tous, Je réagis ce soir à un comportement qui m’exaspère au plus au point et qui en même temps est tellement humain que hormis pour ceux qui auraient atteint le Nirvana(1), ce “handicap” me semble inguérissable… Et pourtant, d’après les bouddhistes ou bien d’autres courants de pensées ou spiritualités nous pouvons tous nous améliorer, alors pourquoi pas… Ce soir je réagis contre cette “Positive attitude” exagérée dont les caractéristiques sont d’éviter toutes nouvelles négatives, quitte à les décrier, car – disent-ils – en parler nourrirait la peur et donc l’accentuerait. Ce qui n’est pas faux en soit, on dit bien que “La peur se nourrit de la peur”. Pour autant faut-il être aveugle des faits actuels ? Oui, je dis bien aveugle, car que vous le vouliez ou non les actualités de la planète sont loin d’être glorieuses. Bien sûr qu’il y a une multitude de faits encourageants tel que le succès du film DEMAIN aux 1 millions de spectateurs. Mais il y a aussi tout le côté sombre de notre époque : impasse écologique, terrorisme, abrutissement humain, pauvreté, etc. etc. Ne pas en parler fait-il disparaître ces faits ? Aucunement. Et pourtant on dirait bien que c’est le comportement de plus en plus de personnes “Love Love” qui s’expriment sur le net qui disent que “Tout est amour”. Mon C… ! Je ne suis pas de ceux qui préfèrent laisser de côté les faits sombres de l’actualité pour se concentrer uniquement sur les faits positifs. Pour moi, l’être positif et l’être négatif sont dans la même ignorance, car ils alimentent leurs propres croyances. Le monde n’est ni uniquement tout lumineux ni uniquement tout sombre, il est les deux que l’on le veuille ou non. Je différencie toutefois ce comportement du fait de vouloir développer nos qualités intérieures, ce qui n’est pas du tout la même chose ! Pour illustrer cela, je vous partage cette histoire indienne bien connue :  Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants… Il leur dit : “Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent. Un des loups est méchant: il “est” la peur, la colère, l’envie, la peine, les regrets, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, les ressentiments, l’infériorité, le mensonge, la competition, l’orgueil. L’autre est bon: il “est” la joie, la paix, l’amour, l’espoir, le partage, la générosité, la vérité, la compassion, la confiance. La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous, en fait. Silencieux, les enfants réfléchissaient… Puis l’un d’eux dit : “Grand-papa, lequel des loups va gagner” ? Le vieux Cherokee répondit simplement : “Celui que tu nourris”. N’est-ce pas le bon sens même ? 🙂 Amitiés, Julie-Céline (1) “Nirvana” d’après le Larousse “ Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l’homme de sa condition de souffrance, de l’illusion (maya) et de l’ignorance (avidya).[Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l’emploie pour décrire la bodhi, état d’extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]”

Compte-rendu du 25 mai : l’alimentation

Mercredi 25 mai, l’association VSV recevait Jean-Marie MAGNIEN autour d’une conférence sur l’alimentation sans gluten et sans laitages. Plus de 45 personnes de Lyon et ses environs se sont mobilisées, la salle du Globe&Cecil était comble ! Preuve que le sujet préoccupe certains français. Heureusement que Maud était là pour donner THE coup de main à l’accueil 🙂 L’association Vers un Sens de la Vie Pour commencer, Julie-Céline a présenté l’association VSV qui organisait la soirée. Pour tous ceux qui ne la connaissent pas encore, elle oeuvre depuis 2 ans et demi à Lyon sur des sujets en lien avec le site originel www.sens-de-la-vie.com. Elle offre un espace d’échanges et de partages autour de thèmes de réflexion autant lié au développement personnel que sur des problématiques qui dépassent notre petit MOI 😉 Si vous souhaitez en savoir plus, le site officiel de l’association est www.versunsensdelavie.com et pour soutenir ou adhérer à l’association, tout est expliqué sur cette page. La prochaine rencontre est le 16 juin sur un thème qui vous sera communiqué prochainement. A noter que le jeudi 7 juillet, nous proposons une soirée découverte de l’association avec un “brainstorming” sur les sujets que vous aimeriez voir aborder dans l’année à venir. Soutenez le treck social de Charlotte au Népal Une adhérente s’est lancé dans le projet un peu fou (ou tout à fait sage) d’un tour du monde engagé. Son nom est l’Epicurieuse comme Epicurienne, Curieuse, Rieuse. Plein d’énergie Charlotte a commencé par le “petit” défi de gravir des sommets de plus de 5000 mètres au Népal… pour une mise en bouche dirons-nous. Ce treck est social dans le sens où elle a lancé une campagne de récolte de 5000€ (1€ par mètre grimpé) dont 90% des fonds récoltés fionanceront des entrepreneurs locaux. Soutenez Charlotte en cliquant ici.  La conférence sur l’alimentation sans gluten ni laitages Oui, bon parce-que je sais que vous lisez l’article en grande partie pour savoir ce qu’ils s’y est dit à cette conférence ! Dans l’invitation, je vous parlais de ce qui m’avait poussé à aborder ce thème : la découverte d’intolérences alimentaires il y a de ça un an et demi. C’est comme cela que j’ai été amenée à lire le livre de Jean-Marie qui a accepté de venir témoigné bénévolement à cette soirée. Jean-Marie MAGNIEN, homme très sympathique, est l’auteur d’un livre désormais culte 😉 “Réduire au silence 100 maladies avec le régime SEIGNALET” (Editions Souccar). D’une manière claire et synthétique (un intervenant qui respecte le timing est assez rare pour le noter :-D), il a démontré en quoi le Régime SEIGNALET (sans gluten ni laitages d’aucune sorte) peut réduire au silence les symptômes de nombreuses maladies. Parmi elles, on trouve la fibromyalgie, le diabète de type 2, la colite, le psoriasis, les migraines… Des maladies dégénératives, auto-immunes, chroniques, devant lesquelles la médecine est désarmée ! Ce pharmacien qui a étudié à Lyon est parti des travaux de Jean SEIGNALET et du Docteur CURTAY en Nutrithérapie. La formule qu’il propose s’accompagne de compléments alimentaires dont il explique l’utilité dans son livre. Le fait est que les anciens chasseurs-ceuilleurs que nous sommes avons changé d’alimentation sur un espace-temps très court : au court des 10 000 dernières années. Comment ça très court ? Bein oui, notre patrimoine génétique remonte à au moins 200 000 ans (Homo Sapiens)…. autant d’années sans avoir une consommation autant axée sur les laitages et les céréales. Seulement voilà, du fait d’une porosité excessive, l’intestin grêle laisse passer des molécules indésirables et c’est le début des ennuis. Ennuis qui peuvent déboucher sur des maladies autoimmunes. Mais ne déflorons pas le livre, avec le danger d’en changer le sens, faites vous votre propre avis en lisant : “Réduire au silence 100 maladies avec le régime SEIGNALET” (Editions Souccar) ou en consultant Le site internet de Jean-Marie MAGNIEN avec les diapos de la conférence. Une action locale : le restaurant – traiteur My Petit Factory Virginie, bloggeuse connue dans le milieu des recettes sans gluten (son blog est delicious-happiness.com) a ouvert un restaurant – café et traiteur 100% sans gluten principalement bio et local, dans le centre-ville de Lyon au 17 rue Neuve 69001 Lyon: mypetitefactory.com.   Parce-que l’on peut cuisiner des gâteaux sans blé ni lait et même sans oeufs… elle a décidé de le montrer par une dégustation sur place de brownies, moelleux aux citrons et j’en passe pour ne pas vous faire trop saliver…   Un grand merci à Julien, Frédéric et Maud pour leur aide précieuse sur place ! A Manu, Cyril et Raphaële pour leurs photos. Et à tous pour votre présence ! Amitiés, Julie-Céline au nom de l’Association VSV

La chasse, le SEUL mode de vie qui RESPE...

Bonjour à tous, A la vue des dernières actualités relatant les abominations conduites en abbatoirs (même bio), j’ai décidé de revenir sur un article écrit par Alain le 22 août 2011 : “La chasse, est le SEUL mode de vie qui RESPECTE les animaux!”.  Lequel titre aurait pu directement être suivi de la mention « en comparaison des modes de vie actuels prédominants que sont l’agriculture et l’élevage intensifs » qui non seulement détruisent les espaces qui abritent la vie et appauvrissent la terre – et donc par conséquences directes ou indirectes tuent les animaux qui y vivent – mais aussi qui font preuve d’un irrespect sans nom : il n’y a qu’à regarder les vidéos sur internet à ce sujet qui abondent que ce soit sur les tests cosmétiques effectués sur les chats, lapins, singes, etc. et sur les conditions de vie du bétail dans des enclos qui lui permette à peine de se mouvoir…  J’ai beau retourner la question de l’élevage dans ma tête et je ne vois pas comment celui-ci pourrait être acceptable pour les raisons évoquées ci-dessous. Si des vidéos étaient tournées et partagées au public de façon systématique sur la façon dont sont tués et élevés les milliards d’animaux consommés aujourd’hui, nombreux d’entre nous seraient végétariens !  Sur VSV, nous suggérons de manger très peu de viande pour des raisons évidentes écologiques, de respect pour l’animal et de santé. A 7 milliards d’individus sur la planète, être tous carnivores et élever respectueusement les animaux est IMPOSSIBLE. A ce propos relisez la page Alimentation notre écologie interne et ses conséquences externes. Les animaux en élevage industriel sont devenus un objet de consommation comme un autre : on les entasse, on les consomme, on les tue.  Voici donc l’article, à vous de vous faire votre propre point de vue. Amitiés, Julie-Céline La chasse, est le SEUL mode de vie qui RESPECTE les animaux! Bonjour Jean Paul  et vous mes amis. J’ai lu attentivement ton texte accusateur de la chasse, mais je ne crois pas utile de le disséquer point par point, du moins tout de suite. Allons d’abord à l’essentiel: ce qui te choque c’est fondamentalement le fait de tuer, mais à cela j’oppose le fait que La chasse, est le SEUL mode de vie qui RESPECTE les animaux ! comme je l’ai déjà expliqué sur les forums de sens de la vie (et ce par contraste avec nos pratiques actuelles, évidemment). J’ajoute que les non-chasseurs sont responsables de véritables hécatombes en comparaison des prélèvements très modestes de la chasse En effet si les chasseurs tuent certains animaux de façon directe, les non chasseurs, eux, en tuent infiniment plus de manière indirecte. Je ne parlerais pas des 65 milliards d’animaux domestiques tués chaque année (chiffre certain) que les humains élèvent dans le seul but de les manger, pas plus que de ceux qui sont sacrifiés à de multiples expériences scientifiques inutiles pour la plupart, pas plus enfin que des centaines de milliards d’animaux sauvages terrestres et marins qui meurent des conséquences de nos besoins égoïstes du fait notamment des activités des industries minières et chimiques que leur satisfaction implique. Quand on sait que ce sont treize millions de tonnes de produits chimiques toxiques qui se déversent dans la nature chaque jour, que la plupart des fleuves et nappes phréatiques sont pollués par le PCB et autres molécules, que les déserts océaniques sont en pleine expansion tandis qu’un gigantesque continent d’ordures flottantes pollue l’Océan Pacifique et constitue une menace mortelle pour de nombreuses formes de vie, il n’est pas possible de m’opposer que j’ai tort. Pour ne pas faire trop long je bornerai mon propos à la nuisance que représentent les éleveurs et les agriculteurs pour la faune et la flore sauvage, tout en précisant qu’ évidemment “la chasse n’est pas le SEUL moyen de respecter les animaux”. Mais la chasse est l’expression d’un respect beaucoup plus grand. POURQUOI ? Et bien parce que s’arroger le droit de soustraire, un animal quelconque, à son milieu naturel pour le domestiquer est déjà en soi une grave nuisance pour la biodiversité: j’en veux pour preuve que les chevaux sauvages, les dromadaires sauvages, les ânes sauvages, et les éléphants sauvages d’Asie sont pratiquement disparus de leur milieux respectifs du seul fait des captures en vue de les domestiquer. La domestication est en soi un viol des lois naturelles, et devient un processus fondé sur l’irrespect, si elle ne constitue pas une association réciproquement bénéfique entre l’homme et l’animal (1). Remarquons clairement d’emblée, que le fait d’élever un animal – c’est à dire de le nourrir et d’en prendre soin – n’est acceptable que si l’animal, qui partage sa vie avec l’homme et le sert – que ce soit comme collaborateur, ami, monture, ou fournisseur de nourriture par son lait ou ses oeufs – est aimé et respecté comme un membre de la famille. Tandis que l’élever, et donc faire naître en lui de l’amour pour son maître, dans le but de le tuer ensuite pour le manger, ou bien pis encore: le faire vivre avant sa condamnation à mort dans la captivité étroite des élevages en batterie, sont des monstruosités intolérables, même si elles sont couramment admises par des humains ayant actuellement aussi peu de coeur que de cervelle.. Observons que l’agriculture intensive est aussi un viol des lois naturelles, qui a des conséquences terribles pour la faune sauvage (2), Pour ma part les origines de l’agriculture et de l’élevage intensifs demeurent un pur mystère dans mon esprit. Et ce dans la mesure où ces deux activités demandent un travail considérable qui – a priori – paraît parfaitement inutile. Par exemple: élever des vaches dans une ferme européenne implique de cultiver du foin et de leur construire une étable pour qu’elles puissent se nourrir et être abritées du froid l’hiver. Sans ces soins et d’autres, tels que l’aide à l’accouchement (mise bas), elles mourraient. Alors que leur ancêtre l’auroch se moque du froid et se démerde pour se nourrir en toutes saisons, tout

Trouver refuge en soi-même

  Chers amis lecteurs, Suite aux terribles évènements du vendredi 13 novembre, je me suis sentie désemparée. Me demandant sans cesse : pourquoi ? comment ? que faire ? Une fidèle amie active sur VSV, Françoise, m’a alors appelée et dit : prenons d’abord refuge en nous-même. En effet, face à la peur, la tristesse, la colère, la douleur notre premier refuge n’est pas loin. « Je suis chez moi, je suis arrivé(e). Il n’y a qu’Ici et Maintenant Bien solide, vraiment libre Je prends refuge en moi-même   Je suis chez moi, je suis arrivé(e). Il n’y a qu’ici et maintenant Bien solide, vraiment libre Dans la Terre Pure, je m’établis. »   Chanson Bouddhiste publiée sur “Regarde au dessus des nuages !” (5 pages) Certains diront qu’il faut agir et je les comprend ! La connaissance libère de l’ignorance, le pouvoir est l’information comme le savent bien les traders en finance. Aussi, si cette situation vous parait irréaliste, je vous suggère de rechercher par vous-même son origine. Beaucoup d’auteurs sérieux, souvent avec des fonctions de haut vol se sont exprimés sur le sujet. Nous adressons ce texte à toutes les familles qui ont perdu des proches et dont la tristesse est immense. Nous sommes unis avec vous.  Amitiés, Julie-Céline