Vers un Sens de la Vie

Vers un Sens de la Vie

[VIDEO] La Cérémonie du Cacao : retour a

Avez-vous entendu parler des cérémonies du Cacao ? “Le mythe Maya raconte que lorsque l’équilibre entre les humains et mère nature est perturbé, l’esprit du cacao sort de la forêt pour ouvrir le cœur des gens et restaurer l’harmonie entre le peuple et l’environnement.” Mardi 26 mai dernier, nous recevions Guillaume CALABRETTO, enseignant de yoga aux multiples casquettes, afin de découvrir la Cérémonie du Cacao. Retour en vidéo sur cet Apéro-Intello-Festif N°4 saison 7 en web conférence organisé par l’association Vers un Sens de la Vie (VSV) : Les rituels chamaniques comme la Cérémonie du Cacao sont un moyen de se souvenir comment se relier à la nature et au spirituel. GUILLAUME CALABRETTO Artiste, thérapeute, enseignant, il propose des accompagnements, anime et co-anime ateliers et retraites intégrant yoga, ostéopathie, musique, pratiques chamaniques et permaculture. Pour en savoir plus : www.yoganess.fr

[COMPTE-RENDU] Oser le féminin : l’Homme

Mardi 3 avril avait lieu le 4ème apéro-intello-festif autour du féminin organisé par VSV Lyon. Une trentaine de personnes, hommes et femmes, étaient présents au New Tree Café un lieu chaleureux éco-conçu en plein cœur de la ville. Le sujet a été préparé comme à l’habitude par des adhérents de l’association, en particulier Emmanuelle qui nous a tous touchés par son témoignage. Puis Cédric CHASTEL, ostéopathe formé au Taoïsme et à de nombreuses autres disciplines, a partagé une réflexion inspirée de Paule SALOMON,  avec 7 étapes d’évolution de l’Homme et de la Femme pour accéder au « féminin solaire » et au « masculin lunaire », grâce à  une alchimie graduelle entre Yin et Yang (Cf. références des livres à la fin de l’article). A l’heure où les valeurs du féminin sont encore trop souvent dévalorisées dans notre société, nous nous sommes accordés un moment de réflexion pour les remettre en lumière. Energies masculines, féminines, à quoi faisons-nous référence ?   Chacun de nous a en soi deux pôles d’énergie avec une dominante Ying ou Yang. Nous nous rendons bien compte que notre société moderne capitaliste valorise le côté Yang : compétitivité, consommation, action, mental, toujours aller de l’avant… Alors que le côté féminin de l’écoute, la coopération, la spiritualité… est mis de côté. Nous arrivons à une impasse écologique telle qu’il est impossible de continuer sur cette voie. Mais au-delà de la planète, c’est aussi une question d’épanouissement, de bonheur. Qui est heureux dans un monde où il faut aller vers le toujours plus ? Au début peut-être mais tous ces désirs sont éphémères. Emmanuelle l’a très bien résumé dans son slide ci-dessous : nous avons besoin de lenteur pour passer à l’action, nous avons de moments de vide pour trouver l’inspiration… Redonnons de l’harmonie entre deux façons d’aborder le réel, équilibrons les principes féminins et masculins en chacun de nous, pour apaiser notre quête individuelle et nos relations. Pour aller plus loin :    

JE SAIS QUE JE NE SAIS PAS – comment vid

  – Pourquoi es-tu venu vers nous ? – Pour apprendre. – Nous avons essayé d’apprendre à ceux de ton peuple ! Il est très dur d’emplir une coupe qui est déjà pleine. – Moi ma coupe est vide. (…) C’est décidé. Ma fille t’enseignera nos usages. Apprends bien, Jake Sully, et nous verrons s’il y a moyen de te guérir de ta folie. Citation et image extraites du film AVATAR de James CAMERON     Ce passage d’Avatar est l’un de mes préférés. Il me fait sourire à chaque fois.   Mais quelle est donc cette folie dont parle la chamane ?   Au regard de l’état du monde, il y aurait bien des raisons d’évoquer “la folie humaine” : -folie de penser que tout ira mieux en ne changeant rien -folie de nous croire en tant qu’êtres humains séparés de notre mère la Terre, alors que nous dépendons de l’air, de l’eau, de la terre et des multitudes de choses que nous offre la planète -folie de vouloir tous nous ressembler alors que la vie est un modèle exemplaire de diversité, deux flocons de neige ne seront jamais identiques…   Mais peut-être que la pire des folies vient de l’égo. De l’absence de remise en question. Du refus d’apprendre.   Peut-être que la folie est tout simplement de ne pas savoir dire “Je ne sais pas”, de ne pas “vider sa coupe”… La clé pour commencer est de s’ouvrir à l’hypothèse que… nous ne sachions pas tout. Mieux encore : que nos croyances puissent être fondées sur des faits erronés (pour peu qu’il y ait des faits), que ce que avions cru vrai autrefois puisse être faux aujourd’hui. Pensez toujours à l’histoire de la terre plate au centre de l’univers… Evidemment, cela exige une auto-observation de soi exigeante. Nous sommes notre pire ennemi ou notre meilleur ami… Cela passe par des choses très simples comme s’apercevoir des préjugés qui se forment en nous en moins d’une demi-seconde. Par exemple quand on vous a présenté Brigitte la fois passée qui était vêtue d’un pantalon large, d’adorables tongs en cuir et d’un bandana coloré noué autour du crâne. C’est alors qu’une voix intérieure est apparue… Tiens elle est habillée baba-cool celle-là, elle doit être branchée altermondialiste et manger bio. Je suis sure qu’elle n’a pas de mec !   Bon, j’exagère sans doute, vous n’êtes certainement pas aussi tranchée que moi :-p   Tout cela pour dire, que ce que l’on appelle méditation ou attention juste, peut d’abord se traduire par des réflexes simples. Des réflexes qui permettront de comprendre les mécanismes de notre esprit et des pièges qu’il nous tend. C’est alors qu’un beau jour on se dira “mais qu’est-ce que j’ai été con!” en souriant, et oui car l’humour est le meilleur des remèdes ! Je suis certaine que vous aussi, vous avez des anecdotes où oui vous vous êtes trompé et vous avez beaucoup appris. N’est-ce pas ce dont nous avons besoin aujourd’hui ? Apprendre des uns des autres. Les peuples primitifs détiennent une connaissance précieuse sur la nature qui les entourent et avec laquelle ils vivent en communion. La nature est source d’inspiration pour la science. Ces Hommes sont sources d’inspiration pour nous, et vice-versa.   Alors gardons à l’esprit cette sagesse des anciens par cette célèbre maxime attribuée au philosophe grec Socrates “Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien”… 😉       Amitiés, Julie-Céline   Sources : (1) Pour en savoir plus sur Socrates (2) Le cadeau, qui va vous procurer une sérénité parfaite : l’Attention juste (3) Nos erreurs sont nos meilleurs guides

[Dossier] Le respect de SOI – compte-ren

[Dossier] Le respect de SOI – compte-rendu de la soirée du 16 novembre [ASSO VSV]

  Mercredi 16 novembre, avait lieu le 2ème épisode des apéro-intello-festif sur le Respect à Lyon. Thématique 2016/17 de l’association Vers un Sens de la Vie, c’est le respect de SOI qui a fait l’objet de très beaux échanges ce soir-là. Ahlem, nouvelle adhérente, avait préparé avec brio le sujet pour lancer la discussion. Voici le compte-rendu des échanges agrémenté d’autres réflexions…   Sommaire :  Rappel : quelle définition du RESPECT ? Lorsque nous disons « moi », de quoi et de qui s’agit-il au juste ? Vision bouddhiste Descartes Jacques SALOME Y a t-il des prérequis au respect de soi ? Quelle juste place doit on laisser au respect de soi ? Par quoi passe le respect de SOI ? Un résumé de nos recherches. Rappel : quelle définition du RESPECT ? Ø Du latin « respectus » = égard, ne pas porter atteinte à… Ø Le Robert : « attitude qui consiste à ne pas porter atteinte  à une chose », « considération portée à », Ø « Entre exigence et tolérance… » La fois passée, définir le RESPECT n’avait pas été si évident ! Lisez “Le Respect comme valeur première ?” et Le Respect est La Valeur Première (Site Sens-de-la-vie.com) Lorsque nous disons « moi », de quoi et de qui s’agit-il au juste ? Ahlem a choisit de 3 regards différents pour y répondre : La vision bouddhiste Descartes Jacques SALOME 1/ La Vision Bouddhiste  Beaucoup de personnes ont été sensibles à la définition bouddhiste : La connaissance de soi est un facteur déterminant dans le respect de soi. Connaître, accepter et faire respecter nos limites permet de savoir ce que l’on peut faire (capacité physique et intellectuelle), ce que l’on accepte de faire pour soi et pour les autres. Et parfois de tenir sa position contre les autres quand ceux ci nous poussent vers une direction contraire à nos désirs. Nécessité d’appréhender notre fonctionnement avec bienveillance et douceur La méditation joue un rôle essentiel pour se connaître La notion de respect de soi dans l’approche bouddhiste est singulière : ce que l’on nomme communément EGO ou MOI n’existe pas tel que nous l’imaginons en occident. En fait, l’idée que nous avons de nous-mêmes est fausse :  “Nous imaginons qu’au plus profond de nous-mêmes siège une entité durable qui confère une identité et une continuité à notre personne. Cela nous semble si évident que nous ne jugeons pas nécessaire d’examiner plus attentivement cette intuition. Pourtant, dès que l’on analyse sérieusement la nature du « moi », l’on s’aperçoit qu’il est impossible d’identifier une entité distincte qui puisse y correspondre. En fin de compte, il s’avère que l’ego n’est qu’un concept que nous associons au continuum d’expériences qu’est notre conscience. Nous pourrions penser qu’en consacrant la majeure partie de notre temps à satisfaire et à renforcer cet ego, nous adoptons la meilleure stratégie pour atteindre le bonheur. Mais c’est faire ainsi un mauvais pari, car c’est tout le contraire qui se produit. L’ego ne peut procurer qu’une confiance factice, construite sur des attributs précaires — le pouvoir, le succès, la beauté et la force physiques, le brio intellectuel et l’opinion d’autrui — et sur tout ce qui constitue notre image. Une confiance en soi digne de ce nom est tout autre. C’est paradoxalement une qualité naturelle de l’absence d’ego. La confiance en soi qui ne repose pas sur l’ego est une liberté fondamentale qui n’est plus soumise aux contingences émotionnelles, une invulnérabilité face aux jugements d’autrui, une profonde acceptation intérieure des circonstances, quelles qu’elles soient.” Article de Matthieu RICARD D’après le bouddhiste les 5 agrégats qui nous composent sont : celui de la matière, celui des sensations, celui des émotions, celui des perceptions, et celui de la fonction mentale. Les agrégats des sensations, des émotions, et des idées, sont distincts de l’agrégat des perceptions et faussent celles-ci. Ce qui fausse notre perception provient de l’intellect ou de l’émotion (ou des deux) qui, l’un et l’autre, créent des projections mentales faisant écran à la réalité.  On voit à quel point ce que l’on croyait être MOI est en fait tout autre chose !  Lire pour approfondir la vision bouddhiste :  “Cesser de souffrir à cause de quelque chose qui n’existe pas !” un livre de la collection de VSV. “L’idée que nous avons de la structure de nous-même est fausse” par Ampéwi Nunpa “La véritable confiance en soi se lève quand l’illusion de l’ego est dissipée” par Matthieu RICARD “Le cadeau, qui va vous procurer une sérénité parfaite : l’Attention juste” par Ampéwi Nunpa “Le respect de soi” dans le bouddhisme   2/ Descartes fondateur de la pensée cartésienne… Auteur du fameux « Je pense donc je suis »  La conscience de ma pensée me prouve que je suis, et que mon existence en découle comme d’une preuve… Je suis un sujet pensant donc j’existe. C’est un peu le contraire de la vision bouddhiste 😉  Notons que la vision des Descartes qui considère les animaux comme des choses non pensantes, des machines, a participé à considérer l’humain distinct de la nature ce qui est une profonde connerie ! Notons que cette vision matérialiste anime encore une bonne partie de la plénète. Lire à ce sujet : Pourquoi la logique matérialiste est-elle fausse ?   3/ Jacques SALOME Ce psychosociologue a donné une définition du respect de soi :  Pouvoir se respecter, c’est s’appuyer sur la capacité de s’aimer soi avec suffisamment de confiance pour pouvoir se définir, s’affirmer et se différencier face aux attentes et demandes de l’autre, surtout si celles-ci nous paraissent envahissantes, excessives ou trop différentes de nos valeurs ou de nos choix de vie. Ainsi chacun aura à se confronter à ses zones d’intolérance, en particulier quand la demande de l’autre ne correspond pas à son ressenti ou à ses sentiments du moment. Il a aussi écrit : Car nous sommes toujours trois dans une rencontre : l’autre, moi, et la relation qui nous relie. Cette relation, que je symbolise souvent par une écharpe, a deux ancrages, l’un chez l’autre, l’autre chez moi. A partir de là, Robert un adhérent a proposé 3 cercles bio-psycho-socio : – bio : (je-matériel). Le corps, une

S’exercer à être présent à soi, aux autr

Bonjour à tous, Lors du lancement de l’association VSV en août 2013, nous avions fixé une année dédiée au thème de la PAIX. La Paix avec soi-même, les autres, le monde…  La première soirée sur la Paix avec Soi-même dont vous trouverez le compte-rendu en ligne, avait accueilli un panel d’intervenants autant sur le bien-être physique, que l’autonomie (notions de survie familiale), que sur la gestion du temps et bien sûr sur la quiétude mentale. Hélène PETIT-PILLIE, enseignante de la Méthode VITTOZ et auteur de “Accéder à son intériorité : Vittoz, Méditations, Spiritualités”, était venue nous présenter cette technique et un groupe l’avait même mis en pratique !  Très récemment, j’ai appris qu’Hélène donnait des cours à Lyon à partir d’octobre. Aussi je vous propose de découvrir ou re-découvrir en quoi consiste cette méthode via l’article ci-dessous qu’elle a rédigé expressément pour les lecteurs de VSV. S’exercer à être présent à soi, aux autres, au monde… N’avons-nous pas tous le souhait de vivre pleinement, sans se laisser entamer par le stress, l’agitation, la dispersion, ou la mauvaise humeur ? La méthode Vittoz nous permet d’affiner une conscience précise de nos sensations pour mieux savourer la beauté qui nous entoure, et s’ancrer dans la réalité qui est la nôtre. – Etre conscient de mes actes, grâce à ce que je vois, ce que j’entend, ce que je touche, à la sensation de mes mouvements… c’est adhérer à ce que je fais et me sentir partie prenante de ma vie dans l’environnement qui est le mien à cet instant. – Etre conscient de mes émotions, et de mon ressenti face à un évènement, c’est ne plus me laisser embarquer par le stress permanant et sa cohorte de réactions non-ajustées ; c’est retrouver ma capacité de faire face sereinement à la situation par une meilleure adaptation à ce qui se passe. – Etre conscient de mes  pensées, c’est déjà pouvoir les observer, repérer celles qui me sont utiles pour ce que je veux faire, celles qui m’éloignent de mon projet, celles qui sont destructrices ou qui alimentent un état d’esprit délétère. C’est me permettre de les gérer, de développer mon potentiel de capacités étouffées par mes cogitations mentales. C’est aussi améliorer mes facultés de concentration et de mémorisation optimisant ainsi mes compétences. – Rééduquer la volonté-énergie trop souvent noyée dans des négociations sans fin avec moi-même. Ouvrir les robinets de l’élan qui sommeille en moi, réveiller ma capacité de faire des choix à tous les niveaux. Acquérir des attitudes mentales libératrices de la dispersion, du surmenage, du stress… et ainsi pouvoir embrasser la vie à bras le corps et retrouver la joie. – Risquer la rencontre avec l’autre. L’accueillir et le reconnaitre  “tel que je suis”, me faire confiance dans mon potentiel, “tel qu’il est”, lui faire confiance dans son chemin de vie. Cette pratique régulière détend et nourrit le système nerveux, pour une meilleure adaptation à la vie quotidienne, sociale et spirituelle Ces exercices en pleine conscience pour un mieux être au quotidien, sont proposés dans le cadre d’ateliers Vittoz hebdomadaires en petits groupes.   Jour : Le jeudi de 9h à 10h (possibilité d’ouvrir un atelier le mercredi soir en fonction des demandes) Début des ateliers : octobre 2016 Intervenante: Hélène Petit-Pillie , praticienne Vittoz,  certifiée à l’institut Vittoz-IRDC Tel : 04.78.33.49.01 ; Courriel : helene.petitpillie@noos.fr Lieu : 34 Chemin du juge de Paix  69 130 ECULLY  

Comment voyez-vous le Monde ?

Chers tous, Je réagis ce soir à un comportement qui m’exaspère au plus au point et qui en même temps est tellement humain que hormis pour ceux qui auraient atteint le Nirvana(1), ce “handicap” me semble inguérissable… Et pourtant, d’après les bouddhistes ou bien d’autres courants de pensées ou spiritualités nous pouvons tous nous améliorer, alors pourquoi pas… Ce soir je réagis contre cette “Positive attitude” exagérée dont les caractéristiques sont d’éviter toutes nouvelles négatives, quitte à les décrier, car – disent-ils – en parler nourrirait la peur et donc l’accentuerait. Ce qui n’est pas faux en soit, on dit bien que “La peur se nourrit de la peur”. Pour autant faut-il être aveugle des faits actuels ? Oui, je dis bien aveugle, car que vous le vouliez ou non les actualités de la planète sont loin d’être glorieuses. Bien sûr qu’il y a une multitude de faits encourageants tel que le succès du film DEMAIN aux 1 millions de spectateurs. Mais il y a aussi tout le côté sombre de notre époque : impasse écologique, terrorisme, abrutissement humain, pauvreté, etc. etc. Ne pas en parler fait-il disparaître ces faits ? Aucunement. Et pourtant on dirait bien que c’est le comportement de plus en plus de personnes “Love Love” qui s’expriment sur le net qui disent que “Tout est amour”. Mon C… ! Je ne suis pas de ceux qui préfèrent laisser de côté les faits sombres de l’actualité pour se concentrer uniquement sur les faits positifs. Pour moi, l’être positif et l’être négatif sont dans la même ignorance, car ils alimentent leurs propres croyances. Le monde n’est ni uniquement tout lumineux ni uniquement tout sombre, il est les deux que l’on le veuille ou non. Je différencie toutefois ce comportement du fait de vouloir développer nos qualités intérieures, ce qui n’est pas du tout la même chose ! Pour illustrer cela, je vous partage cette histoire indienne bien connue :  Un vieil Indien Cherokee racontait la vie à ses petits-enfants… Il leur dit : “Je ressens un grand tourment. Dans mon âme se joue présentement une grande bataille. Deux loups se confrontent. Un des loups est méchant: il “est” la peur, la colère, l’envie, la peine, les regrets, l’avidité, l’arrogance, l’apitoiement, la culpabilité, les ressentiments, l’infériorité, le mensonge, la competition, l’orgueil. L’autre est bon: il “est” la joie, la paix, l’amour, l’espoir, le partage, la générosité, la vérité, la compassion, la confiance. La même bataille se joue présentement en vous, en chacun de nous, en fait. Silencieux, les enfants réfléchissaient… Puis l’un d’eux dit : “Grand-papa, lequel des loups va gagner” ? Le vieux Cherokee répondit simplement : “Celui que tu nourris”. N’est-ce pas le bon sens même ? 🙂 Amitiés, Julie-Céline (1) “Nirvana” d’après le Larousse “ Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l’homme de sa condition de souffrance, de l’illusion (maya) et de l’ignorance (avidya).[Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l’emploie pour décrire la bodhi, état d’extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]”

Compte-rendu de la soirée “Sagesse ancie

  Bonjour à tous, Jeudi soir nous étions 16 personnes réunies pour le deuxième Apéro-Intello-Festif de l’association. Grâce à l’action des adhérents et en particulier de Fréd, 6 nouveaux dont 3 jeunes étaient parmi nous. Je pense à Silouane, 20 ans, qui s’intéresse à énormément de choses à son âge. J’espère que tous les jeunes feront peu à peu comme lui !   Revenons à nos moutons, le thème de la soirée était “Sagesse ancienne pour les temps modernes”. Ce titre au nom évocateur a été trouvé par notre intervenant Christophe KEIL. Il se présente ainsi : « Me concernant je peux dire en quelques lignes que  très jeune je suis tombé dans la marmite indigène avec une passion profonde  pour la culture Amérindienne.  Ayant vécu 26 ans aux Etats Unis, mon rêve est devenu réalité. J’ai eu la chance de rencontrer et d’être accepté par des hommes et femmes Médecines.  Mon apprentissage commença par des quêtes de visions, loges de sudations, connaissances de certaines techniques de guérisons et rituels. J’ai également reçu  l’autorisation voir même en faire ma mission de parler, partager cette sagesse indigène dans notre monde  d’aujourd’hui, afin que cet enseignement ne disparaisse pas. »   La spécificité de Christophe est de connaître autant la culture amédienne (des indigènes d’Amérique du nord) que celle des Maoris.   Plusieurs thèmes ont été abordés pendant la soirée : – Les 4 plantes utilisée par les amérindiens pour purifier une pièce comme la sauge : A noter que de l’eau peut être utilisée de la même façon si on y met l’intention qu’elle purifiera les hommes et le lieu. En fait on retrouve cette utilisation de l’eau bénite dans d’autres cultures 😉   – L’état d’esprit de ces peuples proches de la nature, qui la vénèrent presque, et pour qui toutes choses sont sacrées. En occident, nous pourrions le traduire par : du respect et de la considération pour la création, toutes choses qui existent.   – Nous avons également vu la nécessité de mettre de l’ordre dans nos idées. L’univers peut entendre nos prières mais la plupart du temps celles-ci sont si contradictoires dans nos têtes, qu’elles s’annulent immédiatement… Par exemple, chaque matin au réveil vous pouvez réciter un “mantra” ou “prière” avant de commencer votre journée. Remerciez Dieu ou la vie de ce nouveau jour qui commence, souhaitez à vos proches et vous-mêmes santé et force, adaptez vos paroles à votre ressenti du moment. L’important est d’envoyer un message clair. Vous verrez que ça remplace la vitamine C en effet boosteur 😉   – Les amérindiens disent des blancs (occidentaux) qu’ils n’écoutent pas… Sans vouloir s’auto-flageler, c’est la stricte vérité. Apprenons à apprécier le silence, à laisser de la place à l’imprévu et à l’attention aux signes de la vie. A prendre le temps… Pas facile dans la société moderne n’est-ce pas ? Cela peut commencer par prendre des RDV avec soi-même, uniquement pour soi et à les maintenir dans son agenda !   – La Roue de la médecine, les 4 éléments et animaux associés selon notre date de naissance… Je peux vous dire que nous étions 6 piverts ! 😀   En fait, je me dis que la notion de sacré, dont le sens peut être mal compris chez nous, est très importante pour sortir du merdier actuel. Je l’entends comme se respecter, respecter notre prochain, respecter la planète et se sentir relier au tout. C’est aussi en rapport avec la notion d’attention. Etre dans l’instant présent, quoi que l’on fasse. Vous avez surement remarquer que lorsque l’on est pressé, la tête embuée d’idées, nos gestes sont plus brusques, on oublie des choses, on fatigue plus vite…   Nous avons besoin d’apprendre des sagesses anciennes dans nos temps modernes. La quête de sens des gens d’aujourd’hui prouve qu’à défaut de religion, un besoin de spiritualité se fait sentir. Quel est le sens de ma vie et ma place dans l’univers ? Ces questions bien philosophiques doivent être posées, parfois réfléchies mais ne doivent pas nous faire oublier de vivre. A force de trop s’interroger dans nos têtes, on en oublie parfois de mettre en oeuvre nos rêves tout simplement. En bref : pas de masturbation intellectuelle trop longue. Les petites choses font les grands bonheur 🙂 Sur le site www.sens-de-la-vie.com et ses forums, ainsi que dans les derniers livres  Vers un Sens de la Vie  & Cesser de souffrir à cause quelque chose qui n’existe pas vous trouverez des outils en ce but.   Julie-Céline   Pour être informé des prochaines invitations et newsletter : cliquez ici    Pour contacter Christophe KEIL : chriskeil@gmx.com  

Trouver refuge en soi-même

  Chers amis lecteurs, Suite aux terribles évènements du vendredi 13 novembre, je me suis sentie désemparée. Me demandant sans cesse : pourquoi ? comment ? que faire ? Une fidèle amie active sur VSV, Françoise, m’a alors appelée et dit : prenons d’abord refuge en nous-même. En effet, face à la peur, la tristesse, la colère, la douleur notre premier refuge n’est pas loin. « Je suis chez moi, je suis arrivé(e). Il n’y a qu’Ici et Maintenant Bien solide, vraiment libre Je prends refuge en moi-même   Je suis chez moi, je suis arrivé(e). Il n’y a qu’ici et maintenant Bien solide, vraiment libre Dans la Terre Pure, je m’établis. »   Chanson Bouddhiste publiée sur “Regarde au dessus des nuages !” (5 pages) Certains diront qu’il faut agir et je les comprend ! La connaissance libère de l’ignorance, le pouvoir est l’information comme le savent bien les traders en finance. Aussi, si cette situation vous parait irréaliste, je vous suggère de rechercher par vous-même son origine. Beaucoup d’auteurs sérieux, souvent avec des fonctions de haut vol se sont exprimés sur le sujet. Nous adressons ce texte à toutes les familles qui ont perdu des proches et dont la tristesse est immense. Nous sommes unis avec vous.  Amitiés, Julie-Céline

Qu’est-ce que la réelle gentillesse, aus

Qu’est-ce que la réelle gentillesse, aussi nommée Mettâ ou bienveillance ? A propos de la journée de la gentillesse du 13 novembre, qui est essentiellement basée sur un appel à plus de bienveillance au travail, je crois utile de rappeler que cette “gentillesse” doit être le fondement même de tous les rapports humains ainsi que de nos rapports avec les autres formes de vie, et ce constamment (j’entends par là: en des circonstances où l’emploi de la force n’est pas indispensable). Là où je vis comprendre le bouddhisme passe d’abord par la compréhension de ce qu’est Mettâ en pâli, ou amour bienveillant envers tous les êtres. Je rappelle en préliminaire que dans l’enseignement du Bouddha les moines n’enseignent que lorsque les circonstances s’y prêtent ; non pour faire étalage de leur connaissance, briller en public, susciter des émotions ou jongler avec des théories ou des opinions. Dans la tradition des moines de la forêt c’est la vie quotidienne qui fournit la base de leur enseignement ; c’est à partir d’elle qu’ils présentent les principes fondamentaux de la discipline dans le Dhamma. Il est donc particulièrement délicat et ambigu de transcrire par écrit des textes destinés avant tout à être écoutés et non lus. Les transcriptions d’enseignements oraux ne sont pas des ouvrages littéraires dont la forme pourrait occulter le fond. En ce sens, étant destinés à des «auditeurs», leur transcription peut parfois paraître redondante ou lourde. Il est donc demandé au lecteur d’en effectuer une approche particulière, une lecture patiente, lente, permettant aux mots de faire leur chemin dans l’esprit et en laissant un espace suffisant pour que ces mots soient source de réflexion et de contemplation. Ces textes nous invitent à réfléchir constamment à ce qui est dit et non pas simplement à les recevoir plus ou moins passivement, comme une simple conférence. Au sens large, tout ouvrage consignant des enseignements est destiné à des pratiquants (ou à des pratiquants en devenir) et est par conséquent complémentaire de ce qui est enseigné par le Sangha (dans le cadre d’une retraite, par exemple), ils ne peuvent ni ne doivent se suffire à eux-mêmes. Voici donc ce qu’est…. METTÂ SUTTA (ou Sutra en sanscrit) Sutta de la bonté bienveillante Voici ce qui doit être accompli par celui qui est sage, Qui recherche le bien et a obtenu la paix. Qu’il soit appliqué, droit, parfaitement droit, Sincère, humble, doux, sans orgueil, content de toutes choses et joyeux. Qu’il ne se laisse pas submerger par les soins du monde, qu’il ne se charge pas du fardeau des richesses. Que ses sens soient maîtrisés, qu’il soit sage sans être hautain, et ne convoite pas des biens de famille. Qu’il ne fasse rien qui soit mesquin et que les sages puissent réprouver. Que tous les êtres soient heureux. Qu’ils soient en joie et en sûreté. Toute chose qui est vivante, faible ou forte, élevée Moyenne ou basse, petite ou grande, visible ou invisible, Près ou loin, née ou à naître, Que tous ces êtres soient heureux. Que nul ne déçoive un autre ni ne méprise aucun être Si peu que ce soit. Que nul, par colère ou par haine, ne souhaite du mal à un autre . Ainsi qu’une mère au péril de sa vie, surveille et protège son unique enfant, Ainsi, avec un esprit sans entrave doit-on chérir toute chose vivante, aimer le monde en son entier, Au dessus, au dessous, et tout autour, sans limitation Avec une bonté bienveillante et infinie. Étant debout ou marchant, étant assis ou couché, tant que l’on est éveillé, on doit cultiver la pensée que cela est la manière de vivre la meilleure du monde. Abandonnant les discussions oiseuses, ayant la vision intérieure profonde, débarrassé des appétits des sens, Celui qui s’est perfectionné ne connaîtra plus les renaissances. LISEZ CE TEXTE LES JOURS OU VOUS SEREZ EN COLÈRE Article écrit par Alain GROBON le 13 novembre 2011 *** Certains termes contenus dans cet article sont tirés et explicités dans le livre Vers un Sens de la Vie.